Retour dans un lieu familial

Le voilà encore parmi tout ces gens qui le connaissent autant que les personne avec qui ils sont le plus proche, voir plus. Billy avait fait encore le con, ce qui avait énervé la tante qui l'avait renvoyé ici, en tout cas c'était mieux que l'hôpital où il était ce matin. Coma éthylique n°19 lui avait dis le médecin, plus que un et ça fera 20. Ça avait fait rire Billy mais pas la Tante, qui avait pensé le punir en l'amenant ici. Il savait, et elle aussi qu'il saurait sortit ce soir, il se remettait facilement de se genre d'expériences. Du coup il passait souvent une simple journée a se faire cajolé en racontant sa vie.

Par contre aujourd'hui Billy s'ennuyait, le centre était vide et le Dr. Gilles qui lui racontait souvent la vie des autres patient, malgré le secret professionnel. C'était un vieil homme qui c'était pris d'affection pour Billy. Il le considère comme son petit fils qui viens lui rendre souvent visite. Billy aimait beaucoup Dr. Gilles, il l'aurait même à la limite accepté comme grand père. Ses vrais grand parents ils ne les avait jamais vu, enfin pas après que ces parents soient morts.

Aujourd'hui Billy était sous la surveillance d'une stagiaire stressée qui était en train de faire un Bilan psychologique de Billy, à se qu'il avait compris. Elle posait pleins de question sur la douleur du fait qu'il n'ai plus de parents, si il sentait un poid sur ses épaules, si il avait l'impression que c'était de sa faute. Puis elle commença à lui demander s'il avait été plaqué par sa copine. Cette fille était vraiment niaise. Il avait juste fait la fête et ça avait fâché sa tante!

Tu peux te taire s'il te plait! C'est pas contre toi mais avec la gueule de bois plus les voix de mes parents qui me hante.... Ça fait beaucoup!

Billy repensa à ses derniers souvenirs de la soirée, merdique d'ailleurs. Elle aurait peu être été mieux s'il n'avait pas bu l'alcool tout seul en laissant les autres sur leur faim. il se souvint alors qu'il avait dis à Selena qu'il passerait peu être a une soirée à elle. Merde. Enfin, il avait bien aimé sa soirée à lui, enfin de se qu'il se souvenait. Son dernier souvenir était de lui au bras de trois jeunes filles après son striptease. Aujourd'hui elle diront qu'elles était déchiré et rêveront ce soir de lui.

Billy regardait la petit stagiaire qui le regardait d'un regard noir en expliquant qu'elle comprenait qu'il n'ose pas se confier à lui car il ne la connaissait pas. Qu'elle chieuse celle là! Billy se leva, sortit de la pièce sans faire attention au parole de la surexcité derrière lui. Il avait faim et avait autre chose à faire que d'écouter ses conneries. Il alla dans le hall ou il y avait un distributeur de barre chocolatée. Billy pris celle qui préférait, et commença à la manger avec satisfaction. Il se retourna et vit quelqu'un qu'il connaissait, quelqu'un qui allait mettre un peu de gaieté dans sa journée!

Salut petit con! Alors qu'est ce que tu fais encore là?

Comment rater le contrôle de maths le plus chiant du siècle ? En se mettant la race la veille, et en se faisant envoyer dans un centre de réinsertion. J'écoutais même pas le psy, me contentant de jouer avec mon zippo d'un air totalement blasé. Jusqu'à ce que le type s'énerve et chope le briquet.

Hey !
Comme ça au moins tu m'écouteras un peu.
Des prunes ouais.

Je regardais mon briquet dans sa main. Fait chier. J'écoutais à moitié son discours. J'avais envie de dormir. Le doc' remarqua mon manque d'attention et soupira.

Va t'acheter un café ou à manger, on fait une pause.
Yahou c'est la récré. J'peux récupérer Zippo ? Parce qu'il déprime sans moi.
Non. Je suis sûr de te revoir au moins.
C'est une prise d'otage ça ! J'pourrais appeler les flics.

Il me toisa d'un air sévère. Ok, il connaissait pas l'humour lui. Je sortis du bureau, une fois passé la porte, je retirais mes pompes et les posait contre le mur. Aucune utilité, mais voir la tronche choquée des stagiaires quand je me trimballais pieds nus dans les batiments me faisait marrer. Je me dirigeais vers les distributeurs, bien content de cette pose. Il y avait quelqu'un devant les machines... Billy Stones ! Yeah, quelqu'un de cool dans les parages.

Salut petit con! Alors qu'est ce que tu fais encore là?
Hey p'tite salope ! Bah la routine, je me suis mis la race hier et là j'essaye de faire partir un psy en dépression et toi ?

Vu ça tête, une bonne cuite je dirais. Je glissais une pièce dans la machine et tapais le code pour une barre de chocolat.

19ème coma ? Yeah ! T'es trop fort ! Bientôt vingt, ça se fête !

Il entama sa barre de chocolat. Je jonglias un peu avec la mienne, mais avec une seul, y a pas vraiment de prestige, hein ?

Tu sais où est gillou? J'espérais qu'il s'occupe de moi!

Gillou ? Gniii ? Je réfléchis un instant. Il parlait sans doute du doc Gilles. Aucune idée, l'autre en avait sans doute parlé, quand je n'écoutais pas.

'Sais pas. Y z'ont encore une réunion. Des psys en réunion, ça parle de quoi à ton avis ?

J'arrêtais de m'amuser avec la bouffe (c'est pas bien, y en a qui meurent de faim ! me murmurait ma conscience) et commençait à manger.

Bon on fait quoi? On va pas rester ici à
rien faire!! T'as pas quelque chose en tête? Parce que moi ma tête pour
l'instant... Il est encore tôt tu vois! Tiens je vais déjà me fumer une
clope!

Des idées, je pouvais en avoir un certain nombre, pas forcément très intelligentes. Billy chercha dans ses poches. Non mais ils les prennent les affaires ! Il était vraiment à l'ouest. Il sembla comprendre le fait de ne pas les trouver dans ses poches, partit comme une fusée vers le comptoir de l'accueil, voulut sauter par dessus façon starsky et hutch, se prit les pieds et se rétama. J'explosais de rire. C'était trop énorme. Un truc à filmer... quand on a de quoi. J'en souriais encore lorsqu'il revint, tenant triomphalement ses clopes.

Tu rigoles encore je te pète la gueule! T'as un briquet?

J'hésitais à sortir un "owi frappe-moi". Il aurait été capable de le faire. En plus, j'avais encore envie de rire. RIen que d'y penser.

Nan, le psy m'a confisqué Zippo, un vrai kidnapping. Le pauvre, il doit avoir peur.

Oui, je prête des capacités humaines à des objets. Je parle bien à ma bouffe le matin dans certains cas ? Je fouillais dans mes poches.

Yeah ! J'ai son cousin Jettable !... Dis tu me files une clope ? J'en ai plus... Le flic qui m'a ramassé me les a confisquées. Je crois qu'il a cru que c'était pas que du tabac...

Non, franchement, j'pouvais pas savoir que c'était un flic en civil. J'aurais pas du lui dire d'aller se faire ...

SInon, comme trucs qu'on pourrait faire... Y aurait se faire la malle, mais sans mon Zippo, je meurs... Pis faudrais que je récupère mes pompes... Une course de fauteuil ? Mais ça manque de public en folie...

Alistair me regarda avec le regard de celui qui était prêt à sortir une connerie mais apparemment il se rétracta.

Nan, le psy m'a confisqué Zippo, un vrai kidnapping. Le pauvre, il doit avoir peur.

Alistair avait un don pour faire les choses pas comme les autres. Donner un nom à son briquet, c'était totalement stupie, mais bon Billy aurait bien aimé que "Zippo" soit là. Alistair devrait profiter des psy du centre, il en avait un petit peu besoin, voir beaucoup... Mais bon Alistair était Alistair, c'était ça qui le rendait unique. Il fouilla dans ses poches et s'écria.

Yeah ! J'ai son cousin Jetable !... Dis tu me files une clope ? J'en ai plus... Le flic qui m'a ramassé me les a confisquées. Je crois qu'il a cru que c'était pas que du tabac...

OK, si tu me fais un striptease!

Billy claqua Alistair, il en avait envie, sa le démangeait! Billy sortit deux clopes de son paquet et en donna une à Alistair. Il lui piqua son briquet et alluma la sienne.

Alors?! J'attends le striptease!

Après avoir explosé de rire il jeta finalement le briquet à Alistair.

Sinon, comme trucs qu'on pourrait faire... Y aurait se faire la malle, mais sans mon Zippo, je meurs... Pis faudrait que je récupère mes pompes... Une course de fauteuil ? Mais ça manque de public en folie...

HUm.... Une course de fauteuil? Banale! Mais une course de fauteuil en se faisant la malle, ça c'est bien! Allez il faut qu'on récupère ton br... "Zippo"! C'est qui qui l'a ? Quelle salle?

Billy se souvint alors qu'il y avait une alarme qui se déclenchait avec la fumée. Il se souvint ensuite qu'il avait une cigarette allumée dans la main. Puis il se souvint que cela provoquait de la fumée.

TULUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU

De l'eau commença à couler du plafond. Billy fit signe à Alistair. Ils devaient partir!





[excusez moi pas d'inspiration!]

OK, si tu me fais un striptease!

Suivit d'une claque habituelle. Mais euh ! Si tout le monde secoue ma tête, pas étonnant que je sois complètement débile ! Bon, d'accord, il n'y avait pas que ça. Mon briquet disparut soudainement de ma main, et la proposition de striptease fut réitérée. Si il la faisait une troisième fois, il y aurait droit le Billy ! Il éclata de rire et me lança le briquet. Dommage, j'aurais bien aimé voir sa tête...

HUm.... Une course de fauteuil? Banale! Mais une
course de fauteuil en se faisant la malle, ça c'est bien! Allez il faut
qu'on récupère ton br... "Zippo"! C'est qui qui l'a ? Quelle salle?

Bah un doc'... j'sais pas son nom... Mais devant la porte y a une paire de Doc Marten's.

Je captais alors que j'étais en train d'allumer ma clope dedans, que Billy l'avait déjà fait... Dedans. Et floush ! De l'eau dans ta tronche.

Yaaaah ! Il pleut dedans ! C'est la fin du monde !

C'était matinée t-shirt mouillé ? On m'avait pas prévenu. Billy me fit signe. On s'arrache. Je le suivis en riant, dérapant dans la flotte.

Attends, on fait pas un commando suici-humide pour récupérer Zippo et mes pompes ?

Quoique, les Doc, avec c'te flotte ça devait plus être étanche.

Bah un doc'... j'sais pas son nom... Mais devant la porte y a une paire de Doc Marten's.

Billy adorait la précision de Alistair. Dès qu'il parlait ça se voyait qu'il trouvait beaucoup d'importance au autre chose que ses propres affaires! Billy savait qu'il lui prêterai jamais rien. S'il lui passait quelque chose il lui donnerait. De toute manière il ne la reverrait pas. Alistair commença à crier que c'était la fin du monde car il pleuvait à intérieurs. Un vrai gamin. Si Billy n'avait pas été aussi pressé il l'aurait claqué. Mais ils avaient une mission évasion à préparé et un ...

..commando suici-humide pour récupérer Zippo et mes pompes ?

Cette fois-ci Billy claqua Alistair. Il se rendit compte alors que le T-shirt qui lui collait au corps était celui du frère de Selena, il faudrait peu être qu'il le lui rende un jour! Billy l'avait mis de côté mais vu comment la tante était conne elle avait du le lui mettre pendant qu'il était pas très net. Sa n'étonnerait même pas Billy s'il avait perdu son T-shirt pendant la soirée.

Bah oui on va les récupérer tes putains d'affaires! Tu pars par là,

Billy montra une direction à Alistair.

Et moi je pars par là,

Billy montra l'opposé.

Le premier qui voit des doc crie ... euh... KOUYOU KOUYOU.

Billy partit dans sa direction, dans toute les salles il entendait les gens qui se demandait pourquoi il pleuvait de l'autre côté de la porte, mais aucun d'eux n'avait le courage de gâcher leur brushing pour peu être sauver une vie. Enfin, normalement il n'allait pas avoir de mort, sauf si Alistair se cassait la gueule ou si l'eau se transformait en acide. . .

Billy croisa une glace, pire ennemi ou meilleur ami? Il se regarda, toujours aussi beau, même avec la tête trempée. A se moment là il vit les docs qui étaient derrière lui. Pourquoi avait il choisit KOUYOU KOUYOU comme cri de guerre!!

KOUYOU KOUYOU!!!

Billy me claqua, et vu ce qui nous tombait sur le coin de la figure, il y eut un bruit humide peu ragoutant. C'était quoi cette obstination des gens à m'en coller une ? J'fais rien de mal moi !

Bah oui on va les récupérer tes putains d'affaires! Tu pars par là,

Il me montra une direction avant de dire qu'il allait dans l'autre.

Chef, oui chef !

Je parodiais un salut militaire à deux balles.

Le premier qui voit des doc crie ... euh... KOUYOU KOUYOU.

Kouyou Kouyou ? Ça fait très cri de guerre indien ça. Très discret dans le genre.

Ça roule ma poule !

Je partis dans la direction indiquée. Y avait personne dans les couloirs, sans doute qu'ils avaient trop peur de se mouiller. J'avançais en cherchant mes pompes du regard. Elles devaient être de l'autre côté du couloir...

KOUYOU KOUYOU!!!

Je me stoppais en glissant sur l'eau et faillis me bouffer un mur. Je repartis dans l'autre sens en courant et rejoignis Billy que je percutais avant de réussir à m'arrêter.

Merde ça glisse. D'solé.

J'attrapais mes pompes et les enfilais. Floutch. L'eau ça mouille.

Maintenant Zippo !

Alistair arriva comme une furie, quel con! Il me percuta, et faillit me faire tomber! Il s'excusa, il faisais bien! Il était, comme moi, trempé de la tête au pied! On était beau! Enfin, surtout moi! Alistair avait du charme mais ça n'était pas moi! Moi, j'avais tout! Alistair attrapa ses chaussures, je comprenais pas pourquoi il y tenait tant, elles étaient totalement défoncées! Mais bon ça donnais un genre! Et puis des Docs, c'est des Docs, faut pas chercher, tout comme Alistair, c'est Alistair! Le bruit des pieds d'Alistair rentrant dans ses chaussures firent un bruit trop bizarre, à l'instar d'un verre d'eau renversé sur un ventre gras. L'image était assez amusante, on aurais pu prendre le ventre de Kayla, ça aurait bien marché! Enfin, sur les fesses de James ça aurait été encore mieux! Ce cher James, le pauvre petit avait du être envoyé au Liechtenstein à cause de ma petite blague téléphonique, car on le voyait plus du tout! Et Kan, le beau Kane, avait encore lâché ma sœur, je l'entendais pleurer tout les soirs quand elle voyait qu'elle n'avait aucun sms de sa part, vive le roi et la reine du bal! Ahlala, quelle bonne blague, pourquoi les gens avaient voté pour Sarah? Ça l'a fait encore plus souffrir que Kane, son roi, l'ai lâché ! Moi je trouvais ça drôle, il faut tomber, pour mieux se lever! Alistair, une fois chausser, se mit à crier!

Maintenant Zippo !

Quel chieur avec son Zippo! Mais bon une fois qu'on l'aurais nous pourrions partir, les pieds chaussé et le cul sur un fauteuil! Sur la porte il était écrit « Docteur Riengeustein », encore un nom imprononçable! Les noms correspondaient souvent au gens! Moi c'était Stones, car j'étais aussi génial que les Rolling Stones! Ou alors j'étais tellement fort, qu'on pourrais dire que je suis dur comme la pierre! Ou j'avais un cœur de pierre, en tout cas, j'étais génial! Je claqua la porte, le psychologue était encore dans sa salle en train d'observer le dossier de Al' . Il était en train d'écrire dedans. Je pu lire " cas difficile" et «  trouble psychologique ». Ce qui me fit rire mais pour une courte durée, le psy se tourna vers moi. Il avait des yeux marron mais à cet instant il semblaient noir, j'allais me présenter, j'avais préparé toute une histoire comme quoi j'étais le cousin d'Alistair et que sa famille m'avait envoyé pour le chercher, pour l'amener dans un autre centre, mais il m'interrompis!

Que faites vous la? Vous avez pas appris à frapper!

Je le regarda avec surprise ! Il ne me connaissait pas? Il ne savait pas qu'il ne fallait pas me parler comme ça? J'étais pas n'importe qui! J'étais Billy Stones! L'homme le plus génialet le plus beau de New York! L'homme qui connaissait le mieux le centre! Tout les gens censé ne savait qu'il fallait pas me parler comme ça, surtout que cette phrase avait un double sens, et moi je la pris dans les deux sens. Je pris donc une plaquette de bois qui sert de support pour écrire, et je claqua la tête du psychologue, il semblait bien sonné et il saignait du nez, qui devait sans doute être casser, je m'étais un peu lâché! Alistair me regardait bizarrement.

Bah quoi?! Je comptais lui demander le briquet avec toute la gentillesse que j'ai en moi, mais il a dit que je savais pas frapper, il fallait que je le lui montre!

Je fouilla dans les poches du psychologue poches et entre des paquets de cigarettes, oui ce psy devait fumer et il osait faire la morale à Alistair, je trouva Zippo le magnifique. Il n'avait vraiment rien de génial, il devait sans doute bien marcher, c'est tout, je le lança à Alistair qui le rattrapa et le pris dans ses mains comme si c'était son fils. Je comprend vraiment pas comment on peu éprouver de l'amour pour un objet! Surtout un briquet!

Je mettrais mon agression sur le coup de l'alcool, de toutes manières, c'est les risques du métiers, ils doivent être au courants!

Je voulais pas être en prison pour la fête que j'allais faire pour mon anniversaire! Ça allait être la fête de l'année et une fête sans moi, c'est plus une fête! Nous sortîmes de la salle en courant, il fallait qu'on parte! Des gens nous regardaient par les fenêtres ou les portes entrouvertes, ils avaient vraiment des têtes d'idiot! Je prie mon sac d'affaires et j'attrapai deux fauteuils roulants et j'en lança un à Alistair et je déplia le mien, avec facilitée, j'avais l'habitude! C'était partit! Le centre était en haut d'un côte! Ça allait être bon! Surtout qu'à cette heure si, il devait avoir pleins de gens, je risquait sans doute ma vie, mais je m'en foutais!

[escuse du retard, j'avais oublié que tu m'avais répondu ]

Mon intérêt pour mon Zippo semblait agacer royal sa Majesté. Hey, c'est pas comme si c'était une contre façon quoi ! Puis bon, okay, il était un peu cabossé, effacé, mais, un zippo, c'est pour la vie quoi ! Billy entra comme un bourrin dans le bureau. Je le suivis tranquile, les mains dans les poches. Oh mon téléphone. J'espérais qu'il supportait l'eau. Enfin, c'est pas comme s'il avait déjà essayé de nager dans du whisky. C'est fou le nombre d'endroit ou un portable cherche à aller. Je restais un peu en retrait. J'aimais pas le psy, il avait l'air trop louche comme type. Il ne capta donc que mon compère.

Que faites vous la? Vous avez pas appris à frapper!

Ça c'est pas forcément le genre de truc à dire. Billy choppa une tablette en bois avant de frapper le Dr Machin avec. Bim. Le nez du type se mit à pisser le sang. Berk.

Bah quoi?! Je comptais lui demander le briquet
avec toute la gentillesse que j'ai en moi, mais il a dit que je savais
pas frapper, il fallait que je le lui montre!

J'éclatais de rire. J'aurais fait la même chose ! Dingue non ? Sauf que moi, j'aurais pas pris la plaquette. J'ai des poings, c'est plus utile. Billy fouilla les poches du docteur. Il finit par trouver mon zippo et me le lança. Je l'attrapais et le regardais avec l'émerveillement d'un père devant son fils nouveau-né. Même pas un éraflure. Enfin, hormis celle que j'avais faites. C'est fout ce que ça peut être endurant ce genre de machin.

Je mettrais mon agression sur le coup de l'alcool,
de toutes manières, c'est les risques du métiers, ils doivent être au
courants!

Mais trop. C'est pas ta faute si ils sont incompétants ! En tout cas merci pour Zippo ! Ça aurait été con de perdre un fidèle compagnon ! C'est qu'il vient de loin lui !

Nous sortimes de la pièce en courant, les gens nous regardant bizarre. Billy me balança un fauteuil et déplia le sien. Je galérais deux secondes avec les mains mouillées, puis on s'élança. Heureusement y avait une côte.

BANZAIIIIIIIIIIII (le petit samourai)

On filait à toute allure (ou pas) et fallait faire gaffe à pas dévier avec les trous et tout...
(je finirais plus tard... ou pas)

BANZAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

YIHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAa! (le cow boy)

J'avais l'impression d'être sur mon cheval en train de chevaucher dans les désert aride du far west ou d'un autre endroit? J'étais pas vraiment doué en géographie... Parfois je ne trouvais même plus ma maison! Enfin ça c'était quand je suis totalement défoncé ou bourré ou alors que je suis tellement bien accompagné que j'en oublie mon chemin. On était enfin sur le chemin vers le paradis, le vent faisait voler mes cheveux, je me sentait libre comme l'air. Une feuille arriva doucement puis m'effleura le visage avec la douceur d'une plume. Je n'allait pas assez vite, c'était pas assez dangereux, ça me procurait pas suffisamment d'adrénaline. Heureusement j'aperçus une plaque de bois qui allait pouvoir me servir de tremplin! Je me sentait comme dans les films où lorsqu'on a besoin de quelque chose il finis par arrivé comme de par magie. Une dame me regardait comme si j'étais inconscient. Comme si j'étais quelqu'un d'insouciant! Autant profiter de la vie, tant qu'on est vivant. S'il fallait que je meure demain, shooté par une voiture, et bah je serais heureux, j'avais toujours eu ce que je voulais. J'avais pas vraiment d'amis, certes, mais beaucoup de personne m'aimaient, en majorité des filles, et surtout me respectaient! J'arrivais presque à mon tremplin improvisé, j'espérais que mon fauteuil passe dessus, histoire que je ne fasse pas un flop, un dans une journée, ça suffisait. J'arrivais à l'instant suprême, mon trône passa comme une lettre à la poste sur la planche. Il se mit à voler. J'étais au paradis, dans un harem paradisiaque, où tout le monde me vénère et ai à mes services.La brise New-yorkaise me caressait la joue. Je rêvais éveillé, sans me rendre compte que mon fauteuil s'inclinait vers l'avant, ce n'était pas vraiment mon problème. Il retomba, et faillit se fracasser contre le sol, mais on ne se rendait pas compte, mais c'était des engins solides, seulement une roue lâcha prise pour rejoindre les ordures qui étaient près du caniveau. Je chevauchais fièrement mon cheval! Enfin mon fauteuil roulant légèrement handicapé! J'étais tellement aux anges que je n'aperçus pas le cailloux, qui me fit perdre mon trône. Lorsque ce dernier percuta cette petite pierre, je fis un beau vol plané. Et un flop, un. J'étais un vrai oiseau! Je m'explosa par terre en éraflant tout mon bras, une vraie blessure de guerre! Je ressentait même pas la douleur! Enfin sauf celle que Alistair me fit ressentir lorsqu'il me fonça dessus. Je l'avait oublié, lui. Apparemment, lui aussi, vu qu'il me percuta et fis son petit vol, lui aussi.

Putain! Espèce de gros con! J'étais trop bien là! Tu trouves pas que c'est orgasmique de descendre tout ça? J'ai kiffé à mort!

J'inspecta mon portable pour voir s'il avait pas subit trop de choc. Selena m'avait envoyé un sms. Je devais la rejoindre au M&G. Fun! Je l'avais pas vue depuis que j'avais visité sa maison, enfin sa chambre.

Bon mon ptit chou, ça te dérange si je te laisse, mais une de mes fans, m'attend?

[et on repart pour recommencer la réponse... c** d'ordi]

C'était vraiment mortel ce genre de descente. Ça filait plutôt vite les fauteuils. Mais bon, c'était le but, parce que avancer sur du plat... Je regrettais juste de pas avoir mes mitaines, histoire de freiner en cas d'urgence. Et pour genre éviter un camion ou un bus qui s'approcherait de trop prêt. Je vis Billy se diriger à tout bringue vers une espèce de tremplin improvisé, et d'un élan, d'un élan d'un élan s'élan-cer comme un oiseau.

Il plana un instant avec de partir de l'avant et de redescendre. Aow. Ça risquait de faire mal. C'est là que je me rendis compte que je me dirigeais vers lui, vers lui, ver luisant. J'essayais de freiner, mais ce foutu fauteuil roulait trop vite. J'eus droit à me prendre pour un oiseau à mon tour ...

I believe I can flyyyyyyyyyyyyyyy !

... avant de me crouter méchamment sur le trottoir. Aie.

Putain! Espèce de gros con! J'étais trop bien là! Tu trouves pas que c'est orgasmique de descendre tout ça? J'ai kiffé à mort!

Hey c'pas de ma faute si y a pas le freinage assisté. Pis toi aussi qu'est-ce que tu foutais sur mon chemin !

Je m'assis et verifiais que j'étais en un seul morceau. Ma tête, ok. Mes bras, ok. Mes jambes, ok. Mes fringues, moins ok. Mes Doc's... à peines éraflées. Super ! C'est vraiment trop génial comme godasses.

Bon mon ptit chou, ça te dérange si je te laisse, mais une de mes fans, m'attend?

J'suis pas ton chou ! Ça aurait une connotation... Bizarre. Pis vas-y casse toi, fait pas attendre une fan. Ce serait dommage. Moi j'vais aller me pieuter !

En plein milieu de la journée. Normal. Puis il fallait vite se casser, parce que si les poulets débarquaient...