When Rebellion meets Aristocracy...

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James avait à peine reboutonné sa chemise et fait son lacet, qu'il se dit qu'il s'était comporté comme un salaud avec Alistair. Mais qu'importait, Alistair était un rebelle, la faute avait été faite une fois, il ne pouvait la réitérer, même s'il regrettait tout de même de ne pas avoir poussé la perversion plus loin. Amoché par le coup de poing et par l'alcool, il déambulait sur la 5ème à la recherche du Starbuck Coffee... Que lui voulait elle donc ? Il espérait qu'elle ne le ferait pas chanter, sur cette vieille histoire qu'ils avaient en commun... Plutôt une cellule... Il rejeta l'idée, il tenait sur elle quelque chose de cent fois plus explosif. Qu'elle en était la raison ?

Il arriva à la hauteur du café, là la petite et moyenne bourgeoisie du coin se posait, buvait un café et repartait pour Midtown. James commanda un grand verre d'eau pétillante (Perrier pour pas citer la marque...oh et puis merde^^ je cite. ), veste Prada noire et manteau Burberry sur les épaules, Ray Ban pour cacher le coquard, et la gueule de bois, il attendit l'arrivée de Selena...

Celle çi passa la porte d'entrée. On lui jeta immédiatement un regard assassin, et James ne put que sourire en voyant la fille arriver en faisant claquer ses Dr Marteens. Il ne l'aimait pas particulièrement, et le fait qu'elle soit amoureuse de Billy ne l'élevait guère dans son estime, d'ailleurs Sarah la détestait... Néanmoins, elle l'avait aidé dans une période ou peu l'auraient fait. Il ne pouvait que lui être reconnaissant, en espérant que jamais le secret ne s'ébruite... D'autant que désormais les oreilles de la cousine traînaient un peu partout... Il fallait redoubler de prudence, elle était capable des pires choses dès qu'il s'agissait de l'écraser pour prendre sa place... Les femmes Buchanan avaient ce petit problème avec le pouvoir : elles considéraient qu'il fallait écraser les hommes pour l'atteindre. Des guerrières, des combattantes, comme sa grand mère. Dieu Merci, tout s'arrangeait, la Tante Suzanne s'était finalement suicidée, sa mère rentrerait plus tôt que prévu... Le choc des Titans, parce qu'elle détestait ma Grand Mère qu'elle jugeait trop protectrice. Il pourrait lui présenter Kayla, peut être serait elle fière... Pour une fois. Mais si la menace du Liechtenstein s'éloignait, celle de la retraite spirituelle au Hamptons se rapprochaient, assez inévitable. Selon les bruits de la domesticité, le Père Brown jugeait bon de m'y emmener, pour soit disant "Prier et retrouver la Foi en Jésus Christ"... Les prochaines vacances promettaient d'être ennuyante à souhait. Il se dit que si Kayla se déguisait en none, il aurait peut être le droit de la voir... Mais il sourit aussi, la Grand Mère déciderait aussi d'y envoyer Maureen. Or, s'il se souvenait bien, Maureen n'était pas des plus croyantes... Elle en avait même fait voir à des sœurs parisiennes. Et le Père Buchanan, dans sa plus grande piété, ne faisait pas de différences entre les pécheurs...

Mais Selena s'était déjà approchée de lui...

Tu voulais me voir ? Qu'y a t il ? On va dire que ton message m'a... surpris. Je traîne beaucoup trop avec des rebelles en ce moment...

J'étais dans la bus, me rendant au Starbuck. Je ne sais pas si on pouvait dire que je faisais exprès de retarder l'heure de mes « retrouvailles » avec James, ou si c'était involontaire. Je n'avais pas tellement envie d'être vu avec lui, à cause des rumeurs allant bon train ces derniers temps, mais il fallait que je lui demande un petit service. Il pouvait bien faire ça pour moi, ce n'étais pas un truc impossible pour lui. Quoi que, avec lui, on ne savait jamais,il pouvait être tellement condescendant.

J'arrivais en vue du café. J'hésitais, puis entrais. après j'étais là et je n'allais pas faire demi tour, j'avais besoin de ses services, peu importe qu'il soit un petit aristo ou non. Lorsque j'entrais, je sentis des regards sur moi. Ça me faisait gentiment sourire. Même si es gens me craignaient ou me détestaient, j'adorais provoquais ces émotions en eux. Au moins je n'étais pas transparente.

Je repérais bien vite James au milieu du peuple, lui si peu discret, habillé en grande pompe, comme un gros riche. Il se la pétait avec ses lunettes de soleil à deux balles et ses vestes de grands créateurs. Moi je n'avais fais aucun effort pour lui. Je restais naturelle. Je m'avançais vers lui.

- Salut !, dis-je sans émotion particulière. Tu t'es fais beau pour moi ? Quel honneur ! Mai les lunettes ça fait un peu trop pour son altesse. Bref. Merci d'être venu.

C'était rare que je le remercie, mais là je voulais qu'il me file un coup de main avec Billy, sans vraiment lui parler de lui.

- Tu voulais me voir ? Qu'y-a-t-il ? On va dire que ton message m'a... surpris. Je traîne trop avec des rebelles en ce moment...

- Ah ouais ? Tu veux venir parmi le petit peuple, ou corrompre nos esprits ? C'est dans tes cordes ça ! Je voulais te voir parce que j'ai... * raah je hais avoir besoin de lui * besoin de toi... Tu sais, cette histoire de bal de la Saint Valentin. Je te rassure j'ai pas besoin qu'on me transforme en poupée de luxe ! * plutôt crever ! * Je voudrais savoir si t'aurais pas un vieux costard en rab' à me passer !?

Sa majesté semblait quelque peu surpris de ma demande. Mais à part lui, qui aurait pu me filer un costard. Et, sans compter que si je disais à Billy que j'avais pris ce costume à James, il serait peu être impressionné par mes talents.

- Pour ce prêt, je peu te verser une compensation, si tu vois ce que je veux dire. En souvenir du bon vieux temps.

J'avais sur moi un peu de poudre et, avec un peu de chance, son altesse avait besoin de se détendre. Il semblait trop coincé, il fallait le remettre d'aplomb. J'attendis sa réponse, réfléchissant à d'autres arguments au cas où ma requête n'aboutirait pas.

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Se faire beau pour elle ? Il était habillé normalement... cependant, il réfléchit immédiatement et se dit "Elle n'est pas de ton monde, elle ne comprends pas que l'on puisse porter une veste ailleurs que pour aller à l'église..." Il fallait être compréhensif.

Logiquement, vu que Sarah la détestait, James, en tant que meilleur ami, devais lui aussi la détester. C'étaient le genre de choses que faisaient les meilleurs amis en général, pour montrer qu'ils ne se lâcheraient jamais. Mais bon, Sarah n'était elle pas folle amoureuse de son pire ennemi ? D'autant que Selena et James se connaissaient depuis assez longtemps. Ils s'étaient tout les deux retrouvés dans une cellule du commissariat sur Madison... Dieu merci leurs parents avaient fait étouffer l'affaire. Selena s'était par ailleurs confiée à James, et lui avait dit des choses qui l'avait profondément choqué. Tant et si bien que si il ne l'aimait pas à la folie, du fait qu'elle soit d'un monde inférieur au sien, il ne la détestait pas. Et pouvait même, parfois, se montrer protecteur... Enfin, il s'efforçait de ne pas la descendre auprès de Sarah... N'était ce pas déjà un gros effort ?

Il lui demanda ce qu'elle lui voulait. Et elle lui répondit, plus ou moins gênée, voir embêtée, qu'elle souhaitait qu'il lui prête un costard. Il hallucinait. En plus, pour accompagner Billy au bal, donc un concurrent... plus ou moins potentiel. "Et lui, se retint il de dire, il viendra en robe ?" Il se mordit la lèvre, il ne voulait pas la vexer, ou la brusquer... Tentant d'enlever tout ton protecteur, il dit :

Tu sais que Billy serais plus intéressé par un mec que par toi ? Tu sortirais avec un mec comme ça ?

Il savait ce qu'elle pouvait lui répondre, que lui et Alistair avaient bien couchés ensemble, etc... Mais Alistair, c'était l'affaire d'une nuit, ce n'était pas grand chose, sinon un défi bien appétissant... L'ultime but c'était Kayla, et il l'aimait assez pour envisager l'avenir... Ils devraient néanmoins en discuter, car James comptait tout lui avouer... Quand, comment et où... C'était une chose qui l'effrayait assez pour qu'il repousse l'évènement le plus longtemps possible. Une chose aussi l'intriguait. Elle ne voulait pas de robe... Cela aurait été plus compréhensif, plus "normal"... Mais non, elle voulait un costume. Les rebelles étaient vraiment des personnes que la nature avait volontairement rejetés. Ils avaient du fric, mais ne s'en servait pas, du moins pas comme il le fallait. On appelait cela des ratés. Mais James ne se souciait plus de ce genre de personnages...

Attends, laisse moi vérifier si mes parents sont pas là. Et on va chez moi...

Il sortit son téléphone et tapa :

Citation :: Cas d'urgence, il me faut une YSL ou une Marc Jacobs. Et des Jimmy Choo !. Je rapplique chez toi !! J.

Il fit un sourire gracieux à Selena, et envoya le message à Maureen. Sa chère cousine n'en reviendrait pas. Mais Selena irait au bal comme une femme. Et c'était déjà un grand pas pour l'humanité que de voir une rebelle devenir... humaine, tout simplement.

- Pour ce prêt, je peu te verser une compensation, si tu vois ce que je veux dire. En souvenir du bon vieux temps.

James sourit, si elle avait put voir ses yeux, cachés derrière ses lunettes de soleil, elle aurait remarqué qu'ils étaient animés d'une flamme démoniaque.

Inutile, la drogue c'est de la merde, depuis que Lindsay Lohan est sortie de cure, plus personne n'en prends. Je veux pas me pourrir le crâne ou ressembler à déchet, ma chère. J'ai plus de considération que ça pour moi même. En tout cas plus qu'avant...

Son Blackberry se mit à vibrer, accusé de réception.

Le portier me dit qu'ils sont absents, let's go !

Il ramassa ses affaires, les fourra dans sa poches, et tenant son portable, il appuya sur une touche bleue. Celui çi envoya un signal à son chauffeur, qui désormais pouvait le rejoindre quasi immédiatement.

Je suis sûr que tu adorera les costumes que j'ai acheté à Londres l'an dernier...

Il se retint de rire, et lui ouvrit la portière de la limousine, qui venait d'arriver. Les rebelles étaient plus bizarres que dangereux, mais leur éradication était néanmoins nécessaire. Et quoi de mieux que l'aide d'une cousine diabolique pour débuter un génocide social ?

Je ne parvenais pas à voir ce qu'il pensait. Ses yeux cachés derrière ses lunettes noires. Cela m'agaçais fortement. James ne put s'empêcher une remarque comme quoi Billy serait plus intéressé par un homme que par moi...

- Et c'est monsieur j'me tape un déchet qui me dit ça ? Tu es jaloux que j'accompagne Billy ou quoi ?

Je riais de lui. Il le méritait bien. Il pouvait dire ce qu'il voulait, Billy allait au bal avec moi et c'est tout ce qui importait. Il fallait juste que James coopère à m prêter un de ses costumes moisis pour que je sois assorti à la robe que Billy porterait. Je nous imaginait déjà, très drôle.
Mon interlocuteur envoya un texto, voulant savoir si ses parents étaient absents. Je ne me voyais en effet pas débarquer chez lui et retrouver ses parents. Ok on avait partagé une expérience de la vie, mais pas une des meilleures. En plus la mère de James ne me supportait vraiment pas.

– Inutile, la drogue c'est de la merde, depuis que Lindsa Lohan est sortie de cure, plus personne n'en prends. Je veux pas me pourrir le crâne ou ressembler à un déchet, ma chère. J'ai plus de considération que ça pour moi même. En tout cas plus qu'avant...

* Mais c'est quoi ce discours de fils à papa ! Bla bla bla... il s'arrête jamais lui ?! *

- Tu es vraiment trop... superficiel James ! Et pour ta gouverne, je prend quelques drogues ok, mais je suis loin d'être un déchet, ça tu dois le reconnaître !

Il m'ignora, comme toujours quand je lui lançais des piques. J'avais horreur de ça. Je préférais me prendre une bonne claque plutôt que de faire face à un mur... Sa majesté m'informa que nous pouvions aller chez lui. * Youpii !* pensais-je sans enthousiasme aucun. Sa baraque m'horripilais. Trop grande, trop snob, trop... trop lui ! On se leva.

- Je suis sûr que tu adorera les costumes que j'ai acheté à Londres l'an dernier...

- J'en doute pas oui, bon si son altesse est prête, allons y avant qu'on nous voit ensemble. Ça ferait jaser !

Il avait un étrange sourire, même pour son visage poupon. Je sentais qu'il préparait un mauvais coup. S'il voulait me faire une crasse, je ne lui ferais pas de cadeaux.
Il m'ouvrit la porte de sa limousine, charmante attention de sa part. Nul autre que lui ferait ce geste, un bon point pour lui on va dire. Je montais en vitesse, de peur d'être aperçu en sa compagnie. La voiture fila à travers les rues.

- Je pourrais prendre goût à me faire balader en limousine. Hey ! T'habite pas de l'autre coté plutôt, toi ? Tu me fais quoi comme plan ?

La limousine avait tourné à droite au lieu de prendre la rue de gauche. Il n'allait certainement pas m'emmener faire les boutiques. Il avait donc en tête un plan diabolique. Je me laissais aller contre la banquette, sourire en coin, partager entre l'envie de sauter en marche, et la curiosité de voir où allait nous mener cette affaire... Il avait plutôt intérêt de faire gaffe. On ne joue pas trop avec Selena Parkinson !

[HJ : je te hais Buchanan !! =P]

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- Je pourrais prendre goût à me faire balader en limousine. Hey ! T'habite pas de l'autre coté plutôt, toi ? Tu me fais quoi comme plan ?

Oulala, ça sentait le roussi... Bien sûr, la demeure des Buchanan ne passait pas inaperçue, puisqu'il s'agissait de la plus grande maison privée de New York. James comprit qu'il faudrait ruser...

Si, j'habite de l'autre côté, mais l'hôtel de mes parents est en travaux. Tu sais une baraque de plus de cent ans, ça a besoin d'être rénovée de temps en temps. Et puis ma mère en profite pour changer la déco, elle trouve que ce n'est pas assez moderne. Enfin, pour l'instant on occupe un loft qui appartient à mon père.

Il comptait bien la faire changer d'avis, arrivé chez Maureen. Il pensait à du Dom Perignon, ou peut être un flingue, il ne savait pas encore. Maureen en aurait bien un chez elle. Ils n'eurent pas beaucoup de route, elle vivait elle aussi sur la 5eme. James fit descendre Selena, elle semblait de plus en plus méfiante, mais il réussit à la faire entrer dans un grand immeuble de verre et d'acier. L'ascenseur diffusait une musique douce et rassurante. James n'avait pas de soucis à se faire.

La porte de l'ascenseur s'ouvrit directement dans l'appart de Maureen.