Après la torture, le réconfort [with Maddy la tortureuse !]

L'idée d'aller au Starbuck semblait plaire à Alistair plus que notre sortie shopping. Ce n'aurait pas était un pari, j'aurais été moins cruelle, mais là c'était trop drôle de le voir chez Barney's habillé comme ça ! Il se moqua de moi un peu, mais je le pris bien, je savais que j'avais cherché cette petite confrontation. On venait de deux mondes bien différents ! Lui sortait d'un quartier mal famé de Détroit, et moi d'une maison de poupée ! Chacun son truc quoi ! Mais on avait réussis à allier nos univers, se rassemblant surtout autour du hockey.
Nous partîmes donc en direction d'un lieu plus approprié à monsieur Galloway.

- On se pose où ? demandais-je une fois à l'intérieur.

Le grand pingouin m'indiqua sa table attitrée. Il posa me sacs un peu là où il pouvait. Je m'assis pendant qu'il allait commander nos boissons. Je jetais un coup d'oeil dehors, u beau temps et aux passants. Certains n'avaient pas du faire de shopping depuis un moment. Alistair parlait vite fait avec la serveuse, le temps qu'elle fasse les cafés. Elle était drôle à le regarder comme un bout de viande. Le pauvre. Il revint bien vite, je lui souris.

- La torture est finie, ou t'as encore un magasin en roue de secours ? demanda-t-il en me tenant ma tasse.

- T'en à pas eu assez ? J'avais prévu de finir mais si t'insistes on peut toujours.... Nan c'est bon panique pas j'te fais marcher ! ajoutais-je.

Il était devenu pratiquement tout blanc à l'idée de devoir entrer de nouveau dans un magasin remplis de nanas et de vêtements.

- C'était pas si terrible, si ? Bon si on enlève le costume de pingouin !?

Moi j'avais bien apprécié cette journée ! En même temps c'était pas moi qui avait porté mes sacs et encore pas moi qui était habillé n'importe comment. J'étais tout sourire, non pas pour me moquer de lui, mais parce que j'avais pleins de nouveaux vêtements à mettre pour cet été ! C'était très excitant.

Les concerts ? Bah s'il préférait des concerts de musique qui cassait les oreilles, avec des ivrognes de partout et des canettes de bière en vrac, à une visite de deux ou trois magasins plus calme – parfois – c'était qu'il était vraiment pas fait pour ça. Je me demandais si je l'avais vraiment entendu dire que le spectacle pouvait en valoir la peine... ? Pour moi, ça valait le coup quand elles se battaient pour un truc et que je passais en fraude et prenait l'objet de leur convoitise, ça j'aimais bien le faire. Je bus une gorgée de mon café, tandis que Jazz se mettait plus à l'aise. Il faisait bien, il alait mourir sinon – de chaud et de honte.

- Tu sais quoi ? Un jour je t'emmènerai dans un -vrai- concert sauvage. Suffit d'avoir les bonnes infos et ça passe crème.

J'ouvris de grands yeux ronds. Il ne comptait quand même pas m'attirer dans un de ces truc de reve-party !? Je n'étais ni une alcoolique, ni une droguée, je n'avais as les cheveux gras et des fringues déchiquetées ! Je n'avais pas ma place là bas, c'était bon pour la miss Parkinson ça ! Il avait qu'à l'emmener elle, tiens.

- Bah... Franchement, c'est pas trop mon style quoi ! Tu sais, moi je préfère de loin la pop au hardcore ! Quant à la crème... je l'aime mieux dans mon café !

Petite note humoristique pour une expression pour le moins.. peu commune. J'adorais quand Alistair sortait des trucs du genre, on ne parlait pas comme ça ici, on était plus sobre – dans tous les sens du terme (sorry). Il loucha sur les sac à nos pieds et posa une question qui me fit sourire.

- Comment une si petite personne peut ramener un si grand nombre de sacs !?

- Le talent mon cher, le talent ! Et encore, là t'as rien vu, j'en ai pas beaucoup j'trouve.

On devait bien avoir quatre ou cinq sacs en tout, mais c'est vrai que j'étais habitué à plus de dépenses. Je voulais juste épargner mon ami.

- Ça te dirait pas que j'te prenne en photo ? Pour avoir un joli souvenir. dis-je avec un grand sourire.

Et pour accessoirement envoyer à un charmant petit blond de Détroit... Non pas que je voulais me moquer, mais Peter adorerait voir son ami de toujours affublé d'un tel costume, et ceux par mes soins !

Il me parlait de groupes que j'en avais pas grand chose à faire, vu que je n'étais pas brancher hard rock ni rien et que pour moi, les musiques plus douces et plus rythmées me convenaient parfaitement.

- C'est pas toi qui les porte aussi.

- Dois-je te rappeler le match de hockey ? T'as voulu jouer, t'as perdu. déclarais-je, au anges.

Alistair avait peur que j'envois la photo à Gossip Girl. * Oh mais oui ! Ça aurait été une trop bonne idée ! Suis-je bête ! * C'était vraiment une grande idée, mais je ne tenais pas à ridiculiser Alistair... encre plus. Et aussi, il avait déjà du faire la une du blog si ça s'trouve!

- T'as gardé le contact avec Pete je suppose ?...

- Comme tu suppose bien ! rigolais-je.

Avec Peter j'avais bien aimé faire tourner Alistair en bourrique, j'étais déjà intenable mais lui, il était carrément infernal comme gosse ! On avait bien rigolé à Détroit. Peter me manquait un peu. Alistair m'avait manqué lui aussi, mais il était là ! Il manquait juste notre troisième roue de tricycle.
Al accepta que je le prenne en photo. Je sortis donc mon appareil de mon sac, bon après quelques secondes de fouille intensive je dois dire. J'adorais trop la pose qu'il tapait, c'était très... Alistair !

- Aller viens, on en fait une à deux !

Bah oui, j'aime les photos j'y peut rien ! Je ne pouvais pas ne pas être dessus. J'allais donc m'asseoir à côté de lui. Je pris bien une dizaine de photos, il fallait en avoir au cas ou. Mais à garder entre nos mains, sinon vive les commentaires qu'on aurait.

- On s'amuse bien, hein. La prochaine fois,... parie juste pas contre moi ! je lui pinçait la joue. Oh dis... C'est un peu à la dernière minute mais... tu fais quoi ce soir ? Mes parents, enfin mon père, voudrait te rencontrer.

Comme si je n'avais pas d'amis, dès qu'un passait la porte, il fallait absolument qu'il en fasse la connaissance. Je devrais put être un jour inviter Cassandre... Non, c'est pas trop le genre de truc qui doit le brancher, vu sa famille. Mais bon, Jazz connaissait ma maman, alors pourquoi pas mon père ! Enfin, si maman ne lui avait rien mis dans la tête ! Ce qui était pas sûr ça...