"One day I will get revenge" [Pv Selena]

j'avais envie d'une petite promenade. N'ayant pas à me faire de soucis su côté de la cinquième avenue, je tentais donc d'allait de ce côté là. Courageuse mais pas téméraire, comme on dit. Il faisait beau et je ne pouvais plus supporter ma mère ! Elle me rendait dingue à force de vouloir que je range ma chambre. J'étais donc partis par la fenêtre, comme d'habitude.
J'aimais bien venir du côté du MET, non pas pour faire comme ces petites bourges à trôner sur la plus haute marche, mais juste pour le plaisir de la vue sur New York.
J'avais pris un starbuck et je marchais tranquillement, regardant les rues que je n'avais pas fréquentées depuis longtemps. Il était tant que la rebelle sorte de son tour. Je n'allais pas laisser ce connard bousillé ma vie, comme le disait Jazz ! enfin... faut le dire vite aussi ! Alors que je me retournais, je vis l'impossible. Cassandre était à quelques mètres de moi. J'en lâchais mon café tant il m'avais fait peur. en plus, rien que pour le plaisir, il vint vers moi. Je n'osais pas bouger, il savait comment faire pour me rattraper, il me l'avait déjà prouver...

- Ce n'était pas très malin de me balancer, Selena. Vraiment.

- Quoi ? Mais... Balancer quoi ?

Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il voulait dire par là. Ni pourquoi j'aurais balancer quoi que ce soit ! Il me parla alors de Gossip Girl. J'ouvrais des yeux encore plus rond - si c'était possible - ne comprenant pas du tout. Oui j'aais bien vu l'info, mais je n'en était pas l'auteur !

- Nan mais ! Mais c'est pas moi arrête !

- N'essaie même pas de me prendre pour un con.

Là j'avais peur. Je n'arrivais pas à m'enfuir, il me filait les j'tons avec son regard de tordu. Je n'avais pas envie qu'il recommence... Je tentais de me défendre, avec le peu de mots que ma bouche voulait sortir.

- Attends ! C'est... C'est pas moi ! J'te jure ! Pourquoi je ferais ça ?

Ma voix tremblait, tout comme mes mains. Il y avait beaucoup de monde dans la rue, que je ne cessait de regarder à la dérobée. Ils se fichaient bien de ce qui pouvait m'arriver, surtout que Cassandre pouvait passer pour un type "gentil" quand on le connaît pas, j'en savais quelque chose ! Qu'est-ce que j'allais faire !? S'il me touchait, je hurlerais ! Au moins, on était pas dans une ruelle crasseuse. J'avais envie de vomir rien qu'à l'idée de revivre un cauchemar pareil, il faisait tout resurgir de mes pensées bien enfouies.

Son air de « où tu veux, quand tu veux ! » ne me plaisait vraiment pas ! En plus, je m'étais manger un type. Le pire dans l'affaire, c'était que Casssandre osa dire que j'étais maladroite avec une voix trop aimable pour être vraie. Le type partit et je me retrouvais de nouveau seule. J'allais me relever, lorsque Cassandre s'agenouilla près de moi et s'approcha de mon oreille. Allai-il mordre ?

- Ne t'en fais pas, je n'ai as de temps à perdre avec ta petite personne, mais ne crois pas que je vais te laisse en paix. Il existe tellement de façon d'atteindre les gens...

Son ton menaçant et son sourire cruel me fichais la frousse. Je savais qu'il était sérieux, il ne reculerait devant rien. Il me dit alors de protéger mes amis, citant particulièrement Jazz et Billy. De grands yeux ronds s'ouvrirent, fixant le lointain, il voulait faire du mal à mes amis si je parlais.

- sinon... ce qui s'est passé entre nos sera une partie e plaisir à côté de ce que je te réserve.

je tremblais de tous mes membres, la respiration haletante. Comment saurait-il trouver pire que ce qu'il m'avais déjà fait subir !? Je relevais les yeux pour le fixer.

- Tu es... un monstre. soufflais-je avec une pointe de rage.

Et le mot était faible pour décrire l'étendue de ses aptitudes. Je tentais tant bien que mal de soutenir son regard rageur. Me mordant la lèvre inférieure, je ne pus tenir plus longtemps. J'éclatais en sanglots.

- Ne leur fais pas de mal ! Je dirais rien, je t'en prie !! Pas Billy !! ajoutais-je tout bas.

Le supplier ne changerait rien, il attendait sûrement ça, mais je n'avais pas la force de lutter, tant j'avais peur pour Billy. Il était peut être arrogant, mais je doutais que Cassandre n'est pas déjà un plan. Pour Alistair,moins de soucis, il l'avait déjà bien amoché. Que faire maintenant !?

Cassandre trouvait touchant mon envie de protéger mes amis. Me traitant au passage de vermine. En tant normal, j'aurais répliqué, mais là, face à lui, je ne savais que dire. En plus, il avait le dessus sur moi. Il savait que je ne dirais rien, puisque tout avait déjà été dit, mais il s'empressa d'ajouter quelque chose ensuite.
Il toucha mon visage, je n'osais pas respirer et préférais fermer les yeux. Je n'aimais pas qu'il me touche. S'aurait été n'importe qui, je n'aurais rien dit, mais venant de l'homme qui m'avait violée, je ne pouvais qu'éprouver du dégoût, de l'humiliation, de la douleur incalculable.

- Ça à déjà été dit. Mais je vais te laisser une chance de te rattraper...

Une chance ? Je craignais le pire, au vue de son regard. Qu'allait-il me demander de faire ? Voulait-il me faire plus de mal encore? Il ne continua pas sa phrase, cela me stressais.

- Dis moi c qu'il faut faire pur que tu me fiche la paix !

- Choisis. Sontes, ou Galloway. Lequel veux-tu préserver un petit plus longtemps ? Le roi de pacotille, ou le bouffon dégénéré. Stones, ou Galloway.

J'ouvris des yeux ronds. Il voulait que je choisisse lequel des deux je voulais sauver, au dépit de l'autre !? Je ne comprenait pas son manège, c'était pas clair, pas logique, même pour Cassandre ! Alistair était peut être mon ami depuis moins longtemps que Billy, mais c'était le frère de Tristan ! Et Billy !... Billy, c'était Billy ! Je tenais à lui comme à personne, je me refusais de le perdre, tout simplement. je... je l'aimais, je crois. Comment faire ce choix si cornélien ? Je préférais la mort, mais il ne voudrait pas, trop heureux de me torturer.

| Alors quel est ton choix, Parkinson ?

Mon coeur battait, je voyais les visages des deux hommes se bousculer dans ma tête pour être en première place. C'était impossible ! Je condamnerais forcément l'un. Ou même les deux, avec Cassandre, il valait mieux se méfier. Si on cherchait par durée de connaissance ce devait être Billy, mais j'avais vraiment parler avec lui en même temps que Alistair, à peu près. Billy ? Alistair ? Alistair ? Billy ? Choisi ma fille, choisis vite !! Je fermais les yeux, me concentrant, je ne pouvais pas.

- Je... BILLY ! criais-je presque en pleurant.

Je m sentais vraiment mal d'avoir fait ce choix. Mais Billy comptait trop pour moi, j'avais besoin de lui, qu'il le veuille ou non, je tenais à lui. Et je ferais tout pour qu'il tienne un temps soit peu à moi, d'une manière que ce soit. Pauvre Alistair... Il avait déjà frapper Cassandre, il saurait lui remettre une droite, après tout, c'était un barbare Michigan ! Il ne fallait surtout pas que Cassandre s'en prenne à quelqu'un de faible, ou à Billy. Imaginer qu'il aurai pu le touche me dégoûté au plus haut point. J'espérais que, malgré l'altercation de l'autre jour, plus le blog de Gossip Girl, Billy serait enclin à me parler, à m'écouter. Car j'avais peur pour lui.

- S'il te plaît ! Laisse le tranquille ! Je...

Je n'allais pas lui révéler quoi que ce soit. J'espérais qu'Alistair comprendrait mon choix. J'avais la nausée et tout était flou. Il fallait que je me reprenne, ne pas lui laisser une chance d'augmenter son pouvoir sur moi.

Cassandre était satisfait que j'ai fais un choix entre mes amis. Le salaud ! Vraiment !

- Tu quoi .

Je préférais baisser les yeux sur mes genou, plutôt que de lui faire face.

- Pauvre sotte, tu crois vraiment que ça va changer grand chose ? Il est temps pour les minables pseudos rebelles pour lesquels vous vous prenez, toi, et les autres... cloportes, appreniez qui commande ici.

Cloportes ? Minables ? Il me dit qu'il n'éprouvait aucun compassion et qu'il était temps que tout redevienne à la normale.

- quel dommage, tu n'auras sauvé personne, bien au contraire. Pauvre petite Selena.

- Espèce de salaud !

S'en était trop ! Je n'en pouvais plus de l'entendre. Je levais le poing, prête à lui mettre une droite. Mais au dernier moment, j'hésitais. Alors qu'il était près de moi, je le poussais violemment et me relevais en hâte. Plus fort que moi, je me mis à courir à travers les rues, sans savoir où j'allais. Je savais jute que je devais fuir ce monstre sans coeur ! Prévenir quelqu'un, faire quelque chose...
Je ne m'arrêtais que lorsque que je fus certaine d'être en sécurité. J'envoyais un SMS à Alistair : « rejoins moi, suis à l'angle de Madison. Vite, stp ! Selena » Je priais pour qu'il arrive, qu'il vienne me sauver. Attendant une quelconque réponse, je me laissais glisser le long du mur et sortis de mon sac une boîte métallique, offerte par mon frère. elle contenait la seule chose qui me ferait quitter un instant ce monde. Regardant partout, j'ouvris la boîte et en sortis une seringue, ainsi qu'un flacon. De l'héroïne. Le flacon était à demi-vide (ou plein mais vide, elle est défaitiste). Je la remplis et, sans plus de précaution, piquais pile dans la veine. Je poussais un soupir de soulagement en appuyant sur le piston.

Cette petite dose me fit un bien fou. Je la rangeais en vitesse dans mon sac, me mit la tête sur les genoux, et attendit que l'effet se fasse. Cela ne tarda pas trop, c'est ça qui était bon, tout s'embrouillait dans ma tête, j'oubliais peu à peu les dernières minutes. Elles étaient bien ancrée malheureusement, et je n'arrivais pas à m'arrêter de pleurer. Je sentis une présence mais mon cerveau refusait d'obtempérer. J'entendis simplement qu'Alistair venait d'arriver. J'étais soulagé et à la fois terrifiée. Je ne pouvais lui dire ce que Cassandre prévoyait, mais il le fallait, car quelqu'un risquait d'y passer.

- T'en fais pas. Je suis là. Ça va aller. dit-il en passant son bras autour de moi.

Je me collais à lui, pleurant et tremblant, je l'agrippais même, tant j'étais affolée. Je cherchais une source de réconfort quelconque, il fallait que je me calme.

- Al... Je suis désoléééé ! hoquetais-je.

C'était ma faute ! MA faute ! Billy et lui allaient payer pour un truc qu'ils n'avaient pas fait, et n'avaient rien à voir avec ça ! que faire d'autres, c'était trop douloureux de se dire que l'homme que j'aimais et le frère d'un de mes "meilleurs" amis étaient en danger par la simple faute de mon existence !
Je me détachais de lui, m'essuyant les yeux, mon maquillage coulant comme mon nez. Je tenais toujours la boîte contenant l'héroïne dans ma main. Au cas ou. Alistair tentait de me calmer, mais c'était vraiment trop dur.

- Cassandre... Il... Il m'a coincé !!! Il veux vous... Billy ... toi !...

Je m remis à pleurer à chaudes larmes. Je me sentais vraiment mal, mon cœur semblait faire des ratés, mon cerveau ne cessait de projeter l'image de Cassandre, un sourire cruel sur les lèvres. Je collais ma tête contre le mur. D'une main tremblante, je réussis à sortir un joint et l'allumais. Peut importe si c'était ce qu'il fallait ou non, si on me l'arrachais, j'étais capable de devenir violente. Le liquide contenu dans la boîte de mon frère me faisait des effets vraiment étranges.

Alistair ne comprenait pas ce que je disais, normal en même temps. Moi même je ne comprenais pas tout à ce qui venait de se passer. Je tirais une grande bouffée sur mon joint, la soufflant le plus agréablement possible.

- Selena, regarde moi. dit Alistair en me prenant la main.

Je rouvris les yeux et le regardais, le voyant à peine tant j'étais défoncé plus les larmes. Il voulait que je tente de lui expliquer calmement ! Mais comment pouvait-on rester calme quand on à rencontrer le diable ! Pour la troisième fois un an !

- Tu peux me le dire, t'inquiètes. Je ne te laisserais pas.

Ces mots se répercutèrent en écho dans mon cerveau. Ils étaient à la fois réconfortant et flippant. Billy avait dit plus ou moins la même chose, et au final j'étais bonne pour aller me « faire foutre » ! ma confiance en les hommes de ce monde se briser de plus en plus chaque jour.

- Je... Je peux même pas te dire ! Il va me tuer si je parle ! dis-je en m'étouffant dans un sanglot.

Je pris une nouvelle bouffée. C'était bizarre, j'avais l'impression que ça ne faisais que dalle ! Je le fixais un instant, le faisant tourner entre mes doigts, le voyant se consumer. Tout en étant en train de me déphasé, je répondis à Alistair, toujours en fixant la papier qui brûlait doucement. (oui elle va virer barge xD)

- ... Cassandre veut.. il veut vous tuer, Billy et toi. Je tournais vers lui des yeux inquiets et me mis à parler vite. C'est ma faute ! Je suis désolé ! J'ai essayais de le faire partir, il veut pas ! J'sais pas quoi faire! Il a voulu que je choisisse qui devait y passer le premier ! Oh j'suis désolée j'avais pas le choix ! Pardon pardon pardon !

Je m'éffondrais littéralement sur lui. Au passage, j'avais lâché mon joint qui m'avais brûler a cuisse semble-t-il. Mais cela me fit sourire. Je ne ressentais pas la douleurs physique. J'avais envie de tester autre chose. Je sortis mon briquet, tant bien que mal car il était du côté où j'étais couché sur Alistair. J'actionnais le mécanisme et regardais la flamme un instant, me demandant où je pourrais la faire passer, pour tester ma résistance à la douleur... Je baissais les yeux et vis un bout de peau blanche, mon bras. Je commençais à approcher le briquet de cet endroit, bien décidé à voir si ça faisait mal...

Il avait beau me dire de ne pas m'inquiéter, je ne pouvais faire que ça. Alors que la flemme vacillait de plus en plus près de mon bras, Alistair m'arracha violemment le briquet des mains.

- Hey arrête ça de suite ! me cria-t-il.

Il m'avais fait raté mon expérience. J'étais quasiment sûr de ne rien sentir, c'était as dangereux le feu ! Sauf pour cramer une école, et ce n'était pas mon intention ! Je voulais juste voir la résistance de mon corps. J'étais en colère contre lui, j'avais envie de le mordre au sang, lui ressentirait de la douleur. Mais avant que je n'ouvre la bouche, il me releva la tête, avec un air grave sur le visage.

- On va trouver une solution mais c'est pas n te bousillant que ça va s'arranger. Ok ? Fais moi confiance, s'il s'attaque à moi, il le sentira passer.

- Et si j'ai envie de me bousiller, hein ?! lui dis-je avec une méchanceté non contrôlée.

Il ne comprenait pas. Si on le prenait de front, on pouvait avoir le dessus sur Cassandre, mais il était préparé et n manquait pas d'astuces. J'avais surtout peur de perdre Billy. S'aurait été affreux de... non je ne préférais pas y penser. Alistair se voulait réconfortant, m'enlaçant, mais je ne voulais pas de ça, pas de lui. Je voulais que Cassandre s'en aille, nous laisse tranquille

- Si James était là, lui il saurait quoi faire... murmurais-je plus pour moi que pour lui. Al'... Cassandre est un monstre.. il ne s'arrêtera pas. Ce qu'a dis Gossip Girl est vrai. Parce que c'est...

Ma voix s'étrangla, les larmes coulaient. Et plus elles coulaient, plus je me détestais. Quelle stupide gamine qui ne peut faire face, alors qu'elle s'était déjà battu contre 5 ou 6 mecs en même temps, et avait gagné malgré quelques blessures ! Et là, devant un seul type, ça n'allait plus. Je n'avais même pas été fichue de le frapper !! Alistair tenait toujours mon briquet, j'aurais voulu le récupérer, mais il ne m'aurait pas laisser faire. À la place, je serrais ma boîte le plus fort possible, contre mon coeur, comme si Graham pouvait m'aider, mais en vain. Penser à mon frère me faisait penser à Billy.

- Al'... il faut que je le dise à Billy ! J'ai peur qu'il lui fasse quelque chose... je ...

Je me tus ! Je n'allais pas passer pour encore plus pitoyable à dire au petit Galloway mes sentiments pour Billy ! Déjà trop de monde le savait, ou devait s'en douter.

- S'il s'arrête pas, on l'arrêtera. On trouvera un moyen. Tris' sera sans doute heureux de nous filer un coup de main.

Et pis quoi encore ! Personne ne pouvait l'arrêter. Mon agression remontait à trop longtemps pour faire quelque chose. Et Tristan n'allait pas risquer sa vie pour moi ! Il était déjà assez méfiant, alors là et il n'aurait rien à gagner, si ce n'est le dégoût de sa partenaire préférée. Non, il ne fallait pas. Je ne savais pas quoi dire. J'avais envie d'oublier, de tomber dans le coma que provoquait en moi l'héroïne, mais je savais que si je sortais la seringue de sa boîte, Alistair m'arracherait ma précieuse boîte, dernier souvenir de mon frère. Je contempler cette petite chose rectangulaire, la faisant tourner entre mes doigts.

- Il... Il faut que je rentre !

J'avais parler très vite, ne comprenant même pas mes mots. Je me relevais en hâte, comme piquer par un coup de jus. Mais la drogue faisait que, je vis tout noir et vacsillait. Je percutais le mur avec mon épaule, j'essayais de rester debout, mais mes jambes tremblaient. Mon corps entier tremblait. J'avais envie de mourir ! Pleurant de nouveau, je me laissais tomber dans les bras d'Alistair. J'étais épuisée. Pas tant physiquement que mentalement. Je détestais me sentir si faible et laisser entrevoir mon âme d'enfant perdue.

- S'il te plaît... Ne le dis pas. Ne dis à personne ce qu'il m'a fait. C'est déjà trop dur à supporter.

Je passais mes bras autour de son cou, nichant mon visage dans le creux de son épaule. Je voulais rentrer me cacher, mais chez moi ça allait être la panique, la guerre, on me prendrais l'étui de Graham. Et ça non, je ne voulais pas. Toujours dans le creux de sa nuque chaude, je parvins à murmurer quelques mot :

- J'ai besoin de... ramène moi chez toi, s'il te...

Avant de voir tout tourner et de me retrouver inconsciente.

J'étais dans le brouillard, je ne voyais plus rien, ne sentais plus rien. Tout était flou dans mon esprit. J'ouvris les yeux doucement. Où est-ce que j'étais ? Jetant un oeil, je reconnu sans mal la guitare d'Alistair. Ce que je ne me rappelais pas en revanche, c'était pourquoi j'étais là et ce que j'avais pu faire. J'étais habillé en tout les cas. Me manquait juste mes pompes. * Mais bordel qu'est-ce que j'fous là ! * Je me levais du lit. Il n'était pas défait, je n'avais don pas couché avec Al'. Je vis la petite chose métallique appartenant à mon frère. Je la pris et la mis dans ma poche, avant de me mettre debout. La tête me tourna un peu. Je m'étais sans doute fait un shoot d'héroïne...
Je quittais la chambre, sachant parfaitement me diriger dans cette villa, ayant passé de nombreuses nuits avec Tristan. * Aahhh. Tristan... * pensais-je avec un sourire. Quel homme ! J'arrivais au salon. Alistair était là, en train de faire les cent pas.

- Qu'est-ce tu fais ? Et pourquoi j'étais dans ta chambre ? demandais-je un peu perdue.

Fallait vraiment pas prendre de l'héro' n'importe où ! Je m'assis tranquillement sur le canapé, le regardant me dévisager. J'avais une verrue sur la gueule ou quoi ? Son paquet de clopes était posé sur la table.

- Je peux ? dis-je en prenant une cigarette.

Je n'arrivais pas à me rappeler de e qui s'était passé. Je me rappelais avoir été dans une rue en sa compagnie, au bord de la dépression. Je me souvenais aussi de Cassandre. Cassandre ! Je me tétanisais de peur d'un cou, lâchant le briquet et la clope que je n'avais pas encore allumé. Cassandre... le danger... Billy... les menaces. Je levais des yeux paniqué vers Alistair.

- Il est arrivé quelque chose avec Cassandre ?

J'étais complètement pommé. Avec un mouvement brusque, je pris une cigarette dans son paquet oubliant complètement celle qui était par terre. Je l'allumais en hâte, avec le briquet que je gardais planqué dans mon soutif, entre mes seins. C'est là que ça tenait le mieux. Bon ça brûlait des fois, mais je faisais pu attention. Je pris une grande bouffé de fumée, fermant les yeux lorsque j'inspirais. En recrachant, je rouvris les yeux.

- T'as pas un truc à manger ?

Je changeais du tout au tout de sujet, ne me rendant pas vraiment compte de mon changement d'humeur (j'voulais mettre lunaticité xD).

Je lui avais demander de me ramener chez lui ? J'étais vraiment trop à l'Ouest moi.

- Non, il s'est rien passé. Enfin, il t'a rien fait de mal, aujourd'hui.

Donc... si je regroupais le tout, il s'est passé un truc, pas si grave, mais j'avais finis par demander de l'aide à Alistair et je me retrouvais chez lui. Hum... ouais bah j'aurais préférais garder l'effet héroïne ! C'était moins de tracas. Je lui demandais s'il avait à manger.

- Tu veux quoi ? Y a un peu de tout, des pommes, des poires, j'peux te faire un sandwich...

Je fis la moue. Je ne savais pas ce que je voulais en fait. Je regardais un peu partout, comme si le mobilier aller me donner son avis sur le meilleur truc à manger... « prends un fruit... » Oh merde ! Je devenais folle, le fauteuil venait de me parler !

- Dis euh... J'veux bien une pomme.

Pas la peine de raconter que je voyais des meubles me parler. Il alla donc me chercher le fruit que le fauteuil m'avait dit de prendre. J'étais pas fraîche et ça m'aurais moins inquiété si Cassandre n'aurait pas été là. Pourquoi me voulait-il toujours du mal ? Une fois n'avait pas suffit ? Alistair me ramena la pomme, que je pris. Je la fixais avant de croquer dedans. Ça faisait du bien de manger quelque chose. J'avais l'impression de ne rien avoir avaler depuis des jours. C'était peut être le cas en fait... toujours étant que je dévorais ma pomme comme si c'était le meilleur gâteau du monde !
Je posais ensuite le trognon sur la table, ne sachant pas où le mettre. Jazz s'était assis dans le canapé, me regardant avec attention. Il me stressais.

- Arrête ! Mais qu'est-ce que j'ai ? Un bouton sur la gueule ou bien !?

J'avais horreur qu'on me fixe, j'avais même l'impression qu'Aistair était en train de s'imaginer Cassandre, me violant sans vergogne. Sans crier gare, (pourquoi crier gaare quoi u_u) je pris le trognon et lui envoyait à la tête en me levant du fauteuil.

- Fais pas ça ! Je t'interdis de me juger ! Vous... raaah ! grognais-je en allant me poster à la fenêtre, énervé sans avoir pourquoi.

- Je ne te juge pas. Je me le permettrais pas. Je m'inquiète juste pour toi. C'est c'que font les amis, non ?

Sûrement qu'il avait raison, mais non ! Je ne voulais pas ! Je n'avais pas la tête à ça. Il ajouta, devant mon silence de mort, qu'il avait eu peur pour moi. Je figeais. Peur ? Quelqu'un s'inquiétait de mon sort ? C'était pour le moins... bizarre. Sans me retourner, je répondis d'une voix monocorde :

- Les gens ne devraient pas se soucier des autres. Tous devraient fuir, plutôt que te raconter qu'ils t'aideront... planter les gens au milieu d'une rue par exemple !

Oui je parlais bel et bien de Billy. Et je savais qu'il était au courant, c'était en gros titre sur Gossip Girl. J'en avais vraiment assez de tout ça. J'aurais voulu sortir de mon corps, quitter ce monde, revoir mon frère.a

- Graham... murmurais-je en baissant les yeux sur le sol.

Je détestais être si... pathétique ! Il fallait que je me reprenne. Que faire ? En regardant par la fenêtre, je vis le reflet d'Aistair dans la vitre. Et si.... ? Je me retournais, et m'avançais vers lui. Je m'assis sur lui et commençais à ouvrir sa chemise.

- Vas y ! fais toi plaisir, baise moi ! Allez ! Soit un homme, comme lui, on en a tous besoin !

Pétant complètement un câble, j'embrassais Jazz dans le cou, enlevant à moitié mon haut. J'étais prise d'une certaine frénésie. Je ne savais plus ce que je faisais, je ne me contrôlais plus. Alistair était sous le choc, surpris par cet accès de pulsions sexuelles. Il leva les bras pour m'écarter, sans doute. Mais mon cerveau pris ça pour une agression. Je me reculais brusquement en hurlant « nooon !!!». haletante sur le sol, j'avais peur. Je regardais de tous côtés, me sentant oppressé. Levant les yeux vers Alistair, je me levais et partis en courant vers la porte. Je me retrouvais dans l'allée, déboussolée. Ne sachant que faire, je me vautrais par terre, enfouissant ma tête dans mes mains.