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 "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James

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MessageSujet: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeDim 14 Fév - 22:12

Dans l'épisode précédent...^^

[HJ : si vous voulez participer, envoyez moi un MP Smile]

18h30

Que faisaient toutes ces bagages, toutes ces valises et toutes ces cages d'oiseaux piailleurs dans le hall de sa maison ?! Et surtout, pourquoi portaient elles la griffe "MEBV" ? Il imagina les possibilités, toutes l'effrayaient, toutes l'horrifiait.

Monsieur, déclama un domestique, il y a...

Je sais ! Idiot, hurla t il.


Il monta avec rapidité les escaliers, ses pas claquant sur le marbre. Il manqua de glisser, de s'écraser contre le mur d'en face. Tout était préférable à ce qu'il allait vivre. En passant devant un miroir il se vit exulté, transpirant la peur, l'horreur. Ce n'était pas possible.

Elle se tenait là, devant lui, au premier étage, un verre de gin à la main. Droite, rectiligne, élégante dans un tailleur Chanel hors d'âge, comme une seconde peau. Et elle le regardait, avec un mépris visqueux, cette haine intemporelle qu'elle avait envers lui depuis des années. Celle qui lui refusait toute sortie en mer dans les Hamptons, celle qui le martyrisait en lui tirant les cheveux quand il faisait une faute d'orthographe, celle qui n'avait eu de cesse de l'humilier devant toute sa famille...

Mary Eléanor Buchanan-Vanderbilt était là.

Bonsoir, dit elle d'un air mauvais.

Au même moment, un bruit strident, de verre brisé, monta du rez de chaussée. James se pencha par dessus la ballustrade et vit, sur le sol, en contrebas, tout ses jolis poissons japonais, certains valaient une fortune, de toutes les couleurs, s'ettoufer, patauger, mourrir dans les bris de verre et l'eau. Un domestique, qui n'était pas de la maison, d'ailleurs, passait le balais. Impassible.

James se tourna vers sa grand mère, furieux.

Que faites vous ici ? Mère ne m'a pas prévenu de votre arrivée !


Votre mère est à la place que je lui ai assignée, c'est à dire au côté de votre tante Suzann, James. Je hais les poissons, dit elle en jetant un regard plus bas. C'est laid, cela sent, et c'est stupide.


James ne dit rien, il serra la balustrade. Le mieux était encore de passer outre, de faire comme si de rien n'était, et qu'il allait se réveiller de ce cauchemar morbide.

Votre père, s'est dit que suite à votre renvoi il était préférable que vous ne restiez pas seul quand lui et votre mère étaient absents. Vore Grand Père semble du même avis. Vous ne semblez pas avoir changé, toujours aussi borné, toujours aussi idiot, imbu de vous même.

Elle se rapprocha de lui, et, d'une tape sur l'épaule, le fit monter les dernières marches qui menaient au Grand Salon.

Il est regrettable de constater que, contrairement à vos cousins et cousines, vous sembliez vous acharner à démontrer que cette famille peut avoir des tares. Dieu merci, sous mes conseils avisé, votre père a comprit qu'il était dangereux de laisser, à sa mort, une fortune de plusieurs milliards à un garçon tel que vous.

Elle s'assit sur un fauteuil en velours, et but son verre tranquillement, après lui avoir fait signe d'un doigt inquisiteur, de s'asseoir en face d'elle. Encore une fois, James obéit docilement. Il savait de quoi cette femme était capable. Pernicieuse personne qui d'un mot pouvait faire tomber un gouvernement. Elle avait accumulé assez de pouvoir, de connaissance, manipulant les réseaux de l'ONU à l'Union Européenne pour déclencher - James en était certain - une guerre atomique. Autant ne pas s'opposer à elle : l'enfer qu'il vivait aujourd'hui lui suffisait.

Vous me rappelez un peu votre Oncle Arnold. Mais lui était tout de même plus intelligent que vous puisqu'il est sortit major de sa promotion à Yale. Ho bien sûr il s'agissait d'années d'efforts, mais voyez mon cher enfant, voyez comment avec de la ténacité et de la rigueur on vous change un drogué en Sénateur ! Voullez que je vous dise comment - Tenez vous droit incompétent ! - que je vous dise comment je suis arrivé à ce fabuleux résultat ?


James s'était redressé, comme un soldats. Non, il ne voulait pas savoir... Si elle le disait, c'était pour le menacer ! L'Oncle Arnold était un fou, un homme déjanté, capable de la pire violence envers sa femme et ses filles, traitant son fils comme un roi. Si il entendant, elle verrait sa peur, et n'hésiterait, à la moindre faute, à lui faire subir le châtiment qu'elle avait fait subir à Arnold.

Je vais vous le dire, dit elle avec cruauté. Je l'ai envoyé cinq ans - elle tendit cinq doigts - cinq ans à l'Ecole Militaire du Liechtenstein. Une discipline de fer, châtiment corporel. On dit même qu'ils y pratiquent la torture psychologique. La torture physique, voyez vous, ce sont vos camarade de chambre, des attardés comme vous l'êtes à l'heure actuelle, qui vous la font subir. La première semaine, le directeur m'a téléphoné pour me dire que mon fils - que j'aime tant - Arnold, avait été retrouvé avec une centaine de brûlure de cigarette sur le dos. Que pensez vous que j'ai fait ? Que j'ai prit l'avion de votre grand père, que j'ai accouru là bas, dans ce pays perdu ? Non, j'ai raccrochée. A chaque fois que l'on m'apprenait qu'on lui avait écrasé la main avec un bloc de pierre, qu'il avait été forcé de nettoyer les toilettes avec la langue, qu'on lui avait brisé les os de la main et punit pour cela, je n'ai rien fait. Je n'ai pas vu mon fils pendant cinq ans. Et quand il est revenu, il était apte à suivre sa destinée.


Elle se resservit un verre. James était tout pâle...

Et votre destinée, qu'est elle, à vous James ? Hériter d'une somme équivalente à un PIB d'Afrique, et gouverner ce pays. En êtes vous capable ? Non, évidement. Dois je pour autant vous envoyer au Liechtenstein ?


Ma mère ne vous y autorisera jamais, dit il froidement, les yeux exorbités.

Mon pauvre enfant, mais pourquoi croyez vous que je sois ici ? Vos parent savent qu'il s'agit de la dernière alternative. Il ne vous y enverront pas si j'arrive à vous redresser. Et croyez moi, j'ai mâté des présidents qui considéraient les femmes comme de simples domestiques.


La pendule sonna, terrifiant glas.

Sept heure, déclara t elle, je vous veux à sept heure et demi dans la salle à manger. Et mettez une cravate, votre cousine Maureen est arrivée de Paris et passera peut être. Comme quoi, vous êtes bien le seul être stupide et dégénéré dans cette famille mon pauvre James.

Elle se leva, laissant James paniqué, fixant le mur d'en face comme sa seule échappatoire. Mrs Buchanan-Vanderbilt avait envoyé son propre fils dans un camp de redressement, un camp où il était torturé, abrutit, violenté, jour et nuit. Et elle n'avait rien fait. Son père devait être au courant, puisqu'il s'agissait de son propre frère. Et il n'avait rien dit. Pire ! Il semblait prêt à l'y envoyer, sans aucun état d'âme...


Dernière édition par James H. Buchanan le Lun 15 Fév - 15:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 0:00

James était parti quasiment immédiatement reparti, en me demandant seulement de la discrétion. Pas de problèmes. Il ne se rendrait même pas compte de ma présence. Bon, ok, c'était exagéré. Je finis tranquillement ma clape tandis que celle de James se consumait sur le sol. Je me relevais ensuite, récupérait mes affaires, rangeait ma guitare et me dirigeait vers Upper West Side et notre maison. Si je devais être discret dans la 5th, autant que je ressemble à n'importe quelle personne du coin. Alors on allait éviter les jeans troués. Et oui j'étais prêt à faire un effort et rentrer dans la "norme". Tout ça pour une histoire sans lendemain, pour un jeu stupide.

Tristan était sans doute à l'un de ses "rendez-vous" dont il ne me parlait jamais. Je montais directement dans ma chambre et me plantais devant mon placard, cherchant un truc suffisamment classe pour passer discret. J'optais pour une chemise de marque et un jean artistiquement délavé. J'avais l'impression d'être un acteur le soir d'une représentation de théâtre. J'avais l'air totalement différent, je pouvais presque passer pour un jeune de la haute. Si l'on exceptait quelques manières plutôt frustres.

Je me souvins du regard de James sur la guitare et songeai que ça lui ferait peut-être plaisir que je l'apporte... Autant joindre l'agréable à l'utile et puis, ça pourrait servir d'excuse... Je pris une veste que d'ordinaire je ne mettais jamais. Voilà, j'étais prêt. Je passais l'étui dans mon dos et partit, en disant aux domestiques que je rentrerai soit très tard, soit juste demain. Puis je me mis en route, direction le 1009, 5th.

L'ancien hôtel était vraiment impressionnant. Je me sentais comme écrasé par le prestigieux édifice... Un point partout on allait dire. Parce que j'avais peut-être réussi à influer sa décision, mais là je me sentais... minuscule et insignifiant. Le pigeon type débarquant de son Michigan natal. J'étais devant la porte. Je regardais ma montre. 19h pile. J'inspirai un coup et appuyais sur la sonnette.

Prêt à entrer dans la fosse aux lions.
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 11:46

[En mode PNJ]

Un majordome arriva et ouvrit la porte. Il avisa la guitare, le style vestimentaire et l'odeur de clope qui entourrait le bonhomme et dit d'un ton méprisant :

Que puis je pour vous ?


Il en avait vu des pauvres qui défilaient devant l'entrée. A une certaine époque, les Buchanan étaient cléments et leur offraient vingt dollars. Il était jeune à l'époque, mais maintenant que le monde était devenu plus riche et étrangement que le nombre de pauvres avait explosé, cela ne se faisait plus. Et la cagnotte était vide. l'homme lui annonça qu'il venait voir Mr James. Il se retint de ricaner. Le petit con avait toujours de mauvaises fréquentations... Cela ne plairait pas à ses parents, et surtout pas à sa grand mère. Il se promit d'en glisser un mot à celle çi, quand il lui préparerait sa tenue pour aller à la Messe...

Toute personne qui souhaite rencontrer Monsieur James doit d'abord passer devant le Père Francis Brown, le précepteur de Monsieur.

C'était la nouvelle règle. Tout changeait ici... Il lui laissa le passage, et le guida à travers le hall. L'immense peinture de plusieurs mètres installée contre le mur, en face de l'escalier, et qui représentait James Buchanan en train de siéger dans le bureau Ovale, avait été enlevée, déplacée dans un salon, et remplacée par une gigantesque croix de bois, austère et sombre, où chaque matin les employés devrait désormais s'agenouiller pour prier.

Le Père Francis Brown aurait pût être mannequin, si ses parents, riches propriétaires immobiliers, dans leur grandes mansuétude ne lui avaient pas offert une éducation de rêve chez les Jésuites. Il était désormais confesseur, et précepteur pour les gamins honteusement riches de l'Upper East Side. C'était un poste qui lui convenait, un bon moyen, au vu des relations de Mary Eleanor Buchanan-Vanderbilt, pour accéder à Rome au plus proche du Saint Père. Celle çi avait décidé que chaque personne qui souhaiterait rencontrer son petit fils devrait auparavant passer par lui. Il jugerait chrétiennement si les personnes étaient convenable, ou non. Et le père Francis n'était pas connu pour être un modèle de gentillesse. Il avait plus sa place dans une cave de l'Inquisition, plutôt qu'à l'éducation morale d'un jeune homme de 17 ans au XXI ème Siècle.

L'homme était installé au rez de chaussée, dans un grand bureau au murs couverts de boiseries d'acajou et de tableaux que des domestiques finissaient d'installer. Là encore, une gigantesque croix. Il rédigeait quelques notes à l'intention de la reine mère, qui était aussi sa fidèle, puisqu'il la confessait.

Mr...hum...Galloway, souhaiterait rencontrer Monsieur James.

Le prêtre ne leva même pas la tête.

Galloway, des pétroles Galloway ?
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 14:06

Ce fut un majordome qui ouvrit, un air méprisant et suffisant plaqué sur sa sale petite tête arrogante -alors que son boulot n'était pas forcément le meilleur du monde- lorsqu'il me demanda ce que je désirais.

*Envoyer ma main dans ta tronche mon pote.*


Au lieu de ça, je redressai l'étui dans mon dos. Je m'affabulai d'un masque aimable et avenant, avec une once de mépris, il sentait qu'il allait s'amuser avec le bonhomme.

J'ai un rendez-vous avec monsieur James Hector Buchanan. Je vous serais gré de me conduire à lui.

Si Tristan m'entendait... Je pense qu'il serait plutôt mort de rire. Le majordome semblait sur le point de me rire au nez. Lui et moi, on allait vraiment pas être amis.

Toute personne qui souhaite rencontrer Monsieur James doit d'abord passer devant le Père Francis Brown, le précepteur de Monsieur.


Un précepteur ? Holà ! Il était pas sensé être seul ce soir ? A moins qu'il n'ait décidé de me jouer un tour, pour se venger de je ne sais trop quoi, je ne suis pas dans la tête d'un aristo. Je feignis, sans vraiment forcer, l'irritation. Ça commençait à me plaire cette histoire, néanmoins, je ne pouvais pas tourner les talons maintenant. Et ce n'était pas un prêtre qui allait me faire peur. Ni même le Diable en personne, ou Dieu.

Et bien, ne restons pas plantés là ! Menez moi donc au Père Brown.

C'était bien la première fois que j'approcherai un homme de foi d'aussi près. Ah, non, il y avait eu l'espèce de prédicateur en maison de redressement, qui m'avait sorti une connerie du genre "Dieu pardonne aux égarés qui retrouvent le chemin vers la lumière" le tout dit avec un horrible regard lubrique. La Holly Bible avait fini sa course dans sa tronche, et moi, j'avais écopé du quartier d'isolement, deux jours après mon arrivée. Je suivis donc le majordome. Dons le hall tronait un immense crucifix bien flippant, à un endroit où j'en étais sûr, il y avait eu un tableau.

Le type me guida jusqu'à un bureau qui faisait aussi froid dans le dos que le crucifix du hall. Génial, un taré religieux va me faire la morale... J'allais avoir des choses à dire à James. Je n'appréciait pas le "hum" entre monsieur et Galloway. Brown ne broncha même pas.

Galloway, des pétroles Galloway ?

Non pas vraiment. Mais je sentais que si je disais ça, j'allais me faire jeter comme un gueux. Donc, vite, Muse du théâtre vient moi en aide. Sans guère plus réfléchir, je répondis, d'un ton affable.

Ce sont des cousins de mon cher père, malheureusement, je dois avouer que cela fait des années que nous ne nous sommes vus, suite à une malencontreuse querelle.

Tu parles, la seule querelle, c'était de savoir où envoyer le petit voyou, d'une part pour l'éloigner de l'influence d'Ulysse, et de l'autre, pour qu'il arrête de faire chier son monde à Detroit. J'espérais qu'il ne me poserait pas trop de questions, parce que, je n'avais aucune idée de comment était le sieur Galloway des pétroles Galloway... Je m'aventurai en terrain glissant.
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 15:49

Le père Francis Brown daigna lever la tête. Il vit un garçon qui manquait de rigueur vestimentaire et qui dégageait une sale odeur de cigarette. Le monde moderne était plein de vices et de choses démoniaques. Il avait néanmoins la tête de son irlandais de grand père, et le même ton affable qui ne trompe personne sur les origines poisseuses de leur richesse. Les texans n'étaient ils pas aussi stupides que leurs vaches ? Le Père Brown hocha la tête, se prenait il pour le Saint Père ? Il n'y avait pas à douter que si il y avait un jour un pape Américain, il serait le premier sur la liste. Mais pour l'instant il devait veiller sur cet immoral garçon, l'éloigner des choses sales de la vie moderne, et le ramener sur un chemin de pureté...

Si vous n'êtes pas invité au repas, vous avez une demi heure, mon fils. Thomas ? Menez Mr Galloway aux étages, voulez vous ? Et, Mrs Maureen pourrait passer, m'a informé Mrs Buchanan-Vanderbilt, inutile de me l'amener. Pour avoir baptisé sa mère, je sais qu'il s'agit d'une personne de confiance...


Le majordome acquiesça avec gravité et marmonna un vague :

Bien sûr, mon père.


Quelques minutes plus tard, James vit Alistaire dans l'encadrement du Grand Salon, alors qu'il en était à son troisième verre de cognac... Il hoqueta de surprise, recrachant sa gorgée.

Alistaire était là, et la fornication n'avait plus cour en cette maison depuis une demi heure...
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 16:10

L'homme goba mon petit mensonge. Ça devait être un jour de chance.

Si vous n'êtes pas invité au repas, vous avez une
demi heure, mon fils. Thomas ? Menez Mr Galloway aux étages, voulez
vous ? Et, Mrs Maureen pourrait passer, m'a informé Mrs
Buchanan-Vanderbilt, inutile de me l'amener. Pour avoir baptisé sa
mère, je sais qu'il s'agit d'une personne de confiance...


J'irais sans doute en enfer pour avoir menti à un homme de Dieu, non ? Efin, j'y étais sans doute voué depuis ma prime enfance et les rues de Detroit... Une demi-heure ? Ça faisait limite visite au parloir en taule !

Merci mon Père.

*Que dalle ouais.*

Je n'ai jamais compris pourquoi on devait appeler Père un prêtre, j'en voyais pas l'utilité non plus. C'était sommes toutes un homme comme un autre non ? Je suivis donc Thomas jusqu'à un salon tout aussi luxueux que les autres. James y était, en train de boire un verre, dont il recracha le contenu en me voyant. J'aurais aimé qu'il s'étouffe avec, je me sentais le dindon de la farce là. Le majordome se barra, mais pour peu que ses oreilles trainent encore dans le coin.

Tu peux me dire à quoi ça rime ?

Je posais ma guitare contre un mur, avant d'éclater de rire. C'était limite nerveux, mais en y repensant, c'était génial comment j'avais berné le prêtre. Je repris contenance.

Sympa ton précepteur. Nous avons exactement une demi-heure. Ah, non, Vingt-sept minutes et trente secondes. Je suppose que t'avais pas prévu ça ? Donc on fait comment ?

J'avisai la bouteille derrière lui, et lui fit un clin d'œil.

Tu me laisses mourir de soif ?
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 16:15

Maureen hésitait a sonner, Maureen et hésiter dans la même phrase comment est-ce possible? Bien difficile a croire mais devant cet hôtel particulier, elle était bien impressionnée non par la face du bâtiment mais bien par les personnes qu'elle allait y trouver. D'ores et déjà, son cousin, sarcastique James, qui la détestait, enfin a première vue, depuis toujours. Leurs deux ans d'écart ne les rapprochait ni ne les éloignait, elle aurait bien voulu profiter de ce cousin maintenant a NY mais non, il est trop tard pour faire table rase du passé et des mauvais coups qu'il lui a joué lorsqu'ils étaient plus jeunes... Derrière cette porte elle trouverait aussi sa grand mère, une femme a poigne, mais des plus douces et gentilles avec ses petits enfants, sauf avec le-dit James... Elle sonna.Un Majordome ouvrit, la salua et prit part de son identité. Il changea d'attitude la fit entrer et la déchargea de son manteau. Il la fit installer dans le Grand Salon. Elle s'assit jusqu'à voir sa grand mère arriver.

"Grand-mère, vous m'avez tellement manquée! Depuis combien de temps ne nous sommes pas vues ,presque un an si je ne m'abuse?"

Elle savait montrer sa face mondaine quand elle était avec sa grand mère.Elle savait si bien le faire que cette aieule la prenait pour un ange... La vieille femme la salua a son tour et l'embrassa.Plus qu'une personne a rencontrer... James. Elle me dit que je ne pourrait le rencontrer qu'au diner d'ici une demie-heure, il recevait quelqu'un.
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 16:33

Sympa ton précepteur. Nous avons exactement une demi-heure. Ah, non, Vingt-sept minutes et trente secondes. Je suppose que t'avais pas prévu ça ? Donc on fait comment ?

On fait pas. Tout simplement, dit James un peu vaseux. Je me demande comment tu as réussi à entrer...

Il fallait tout expliquer, mais Alistaire n'avait que peu de temps. Cette maison était dangereuse autant pour James que pour lui, il devait partir. Mais comment laisser un coup d'un soir sans explication, et sans paraître pour un porc ? James réflêchit à cela et se dit que c'était tout à fait impossible... Il tenta néanmoins d'expliquer la situation...

Imagine Hitler, Mussolini, et Staline réussissant à faire un enfant. Je sais ça parai barge... Une fille plus précisément. Hé bien cet enfant c'est ma Grand Mère. Et ma grand mère s'est installée ici. Si je ne fais pas ce qu'elle désire, je me retrouve dans un camp de détention au Liechtenstein ! Tu sais où c'est le Liechtenstein ?!

Il ne lui laissa pas le temps de répondre, car, comme l'avait dit Alistaire il ne leur restait que quelques minutes avant d'aller au fourneau...au dîner.

Le Liechtenstein est un petit état aux lois différentes de toute démocratie moderne, mon grand père y avait une banque là bas. Si je suis envoyé là bas je peux dire adieu à mes cheveux, à mes mains et à ma prétendue virginité !

James ne savait pas si Alistaire comprenait l'horreur de la situation...

Tu dois absolument partir...


James l'entraîna dans l'enfilade des salons, pour le faire sortir par l'issue de secours. C'était bien le seul endroit où il ne risquait rien. Mais hélas, en passant dans le Grand Salon, ils ne purent aller plus loin. Sa grand mère était là, et pas seule. Il y avait aussi Maureen. Maurenne, la parfaite, Maureen la protégée d'Yves Saint Laurent, Maureen en concurrence directe avec lui pour récupérer à la mort de grand maman ses parts de plusieurs centaines de millions de dollars chez Warner. James et Alistaire était donc là, devant elles deux... C'est alors que...

James, est ce donc Mr Galloway ? Vous resterez dîner avec nous, n'est ce pas ?


James comprit ce qu'elle faisait. Elle avisait, elle jaugeait, et elle imaginait avec qu'elle jeune fille de la famille marier le beau Alistaire Galloway, héritier de puits de pétroles. Si Alistaire refusait, il aurait du cran, d'un autre côté il ne risquait rien avec la vieille. Les risques viendrait plutôt de la jeune française qui regardait James avec défi et amusement.
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 16:55

James avait vraiment l'air mal d'un coup... Enfin, plutôt bien entamé niveau alcool.

Pour entrer, on va dire que j'ai vraiment de la chance.

James enchaina avec une explication du pourquoi et du comment plutôt flippante. Si on faisait un remake du petit chaperon rouge avec ce qu'il disait, ce serait la grand-mère qui boufferait le loup, le chaperon ET le chasseur. Il enchaina avec le Liechtenstein, ce petit pays de rien du tout de l'autre côté de l'Atlantique. Vraiment horrible apparemment.

Tu dois absolument partir...


Pour éviter de me faire bouffer par le dragon ? J'étais partant ! James m'entraîna à travers une enfilade de couloirs et de salles, moi je le suivais comme un con, vu que je ne savais pas où on allait. Jusqu'à ce qu'on arrive dans un nouveau Salon et que James se fige.

*Oh oh, le dragon dans son antre ?*


James, est ce donc Mr Galloway ? Vous resterez dîner avec nous, n'est ce pas ?

Un frisson désagréable me parcourut l'échine, rien que à sa voix, j'imaginais bien le genre de femme que c'était. Le genre à faire ce dont James m'avait parlé. Je jetais un coup d'œil à ce dernier. Il n'avait pas l'air franchement enthousiaste. Voyant qu'il semblait un peu "bugué", je décidais de m'introduire moi-même.

Alistair Lewis Galloway, madame. Vous me voyez ravi de faire votre connaissance.


J'espérai ne pas en faire trop, et songeai à m'inscrire à un cours de théâtre si je rééchappais à cette rencontre. J'avisais ensuite la jeune fille qui était avec la grand-mère. Il fallait que je me barre, j'étais d'accord avec James, mais, si j'étais le Galloway qu'elle s'imaginait, je ne devrai pas me sauver comme un voleur...

Je serai enchanté de partager votre table.

J'avais l'impression que James allait me buter. Désolé vieux, c'est le jeu.
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 17:41

Maureen discutait avec sa grand-mère quand celle-ci ouvrit de grands yeux avant de se reprendre. James, le fameux cousin était la,avec un autre garçon... Que sa grand mère appela Mr Galloway, en l'invitant à diner, Ah ,mon cousin si tu voyait ta tête, se dit Maureen. Le jeune homme accepta l'invitation en usant d'un langage mondain des plus suspect, ceci dit, c'était aussi celui qu'elle utilisait pour parler a sa chère Grand mère, je ne pouvait donc blâmer ce garçon d'utiliser ce langage mielleux. D'ailleurs il me regarda et dit je cite qu'il "serait enchanté de partager notre table".Je souriait, jetant un regard de défi a James...Peut être ce Monsieur Galloway, pourrait m'aider a me venger des crasses de mon cousin? Ce dernier avait visiblement très envie de sauter a la gorge de son ami.... Comme je le comprenait! Je n'aimerais pas me retrouver à table avec ma grand-mère, mon cousin et mon petit ami ... je vois très clair dans ton jeu mon cousin, à voir comment tu regardes ce type... Enfin peut etre n'est il pas ton petit ami mais tu ne veux pas nous le présenter , c'est sur! En un dernier sourire je me présentai après lui.

" Enchantée Alistair.Je suis Maureen la cousine de James."

Pendant que Grand-mère nous emmenait a table, Je regardait Alistair, il est plutôt beau garçon on peut le dire, un peu débraillé mais beau Garçon... Il discutait a voix basse avec James, Je m'approchait de Grand-mère et reprit notre discution ou elle était rendue, elle commença a me vanter les qualités de cet Alistair , héritiers de puits de pétrole, je commence a m'inquiéter , mais ne blêmis pas, elle veut me marier ou quoi?
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 17:53

Je serai enchanté de partager votre table.

C'était la fin, James baissa la tête et contempla ses chaussures Prada. Il était foutu, dès qu'elle apprendrait qu'il n'était pas de bonne famille, elle se douterait qu'il y avait un problème. Elle se demanderait ensuite ce que faisait un garçon d'aussi mauvaise vie ici. Le lendemain elle se serait renseignée. Elle aurait appris qu'Alistaire était plus du genre à jouer de la guitare dans un bar enfumé plutôt que d'aller aux match de polo annuel des Forbes... Et la minute d'après James serait dans un jet privé direction le Liechtenstein... Savait il seulement que derrière cette carcasse plutôt frêle et fine, se trouvait un monstre capable de déchirer du rottweiler avec ses dents et de courir le marathon de New York...

Service à la russe, murmura James à Alistaire. J'espère que tu sais te servir d'un couteau à poisson...

Mrs Buchanan-Vanderbilt ne cessait de couvrir d'éloge Maureen, James tenta de se faire tout petit. Il ne la détestait pas, il l'enviait. Elle avait toujours été privilégiée par rapport à lui. Il pria pour qu'elle ne se retrouve pas à Constance, à deux pas de lui, alors que le conseil de discipline semblait plutôt pour son retour au Lycée. Le Lycée, il allait y passer sa vie... Il voyait déjà ses journées... Lever sept heure, petit déjeuner avec les conseils d'un nutritionniste, placard à alcool fermé comme un coffre fort de la Loyld, limousine qui le déposerait directement à l'école pendant que le Père Brown lui lirait ses passages préféré de la Bible, déjeuner préparé par un chef français, pris au lycée. Retour à 17h, travail surveillé par le Père Brown, puis prière à Loyola, dîner et coucher. Avec un peu de chance, Mrs Brown l'autoriserait à boire un verre de vin, pour lui donner des talents d'œnologue. Uniquement. Plus de beuverie infâme, plus de déviance sexuelle, plus de sorties à pas d'heure : le Petit Prince s'en retournait dans son Palais doré aux airs de prison. Évidement, Maureen ne subirait rien de cette vie de moine. Évidement. Il arrivait à envier Billy, ou même Alistaire.

A quoi cela servait il de disposer d'un compte en banque alignant six zero, si c'était pour ne pas s'en servir ? Pour ne plus profiter de l'incroyable liberté que proposait la richesse ?

Ils passèrent à table. Aussitôt des majordomes arrivèrent, dans leurs costumes blancs... Le service débutait, et James toisa ses huit couverts en se demandant comment envoyer la fourchette à salade dans l'œil de sa grand mère et le couteau à viande dans le crane de Maureen...

Prélude de Saint Jacques et son émulsion à la Vanille, déclama d'un ton clair un des trois majordomes


Alors qu'on le servait, il déploya sa serviette pour la poser délicatement sur ses genoux, il vit le regard que lui envoyait sa Grand Mère. Il n'avait aucun droit à l'erreur.

Alors, Alistaire, dit il d'un ton badin, comment a évolué le cours du pétrole cette semaine ?


Il lui fit signe de se démerder à trouver un truc à raconter, sinon il était cuit.

Comme grand maman pourra le constater, dit il plus à l'adresse de Maureen, je cherche à investir dans les exploitations pétrolière des Galloway, d'où la présence d'Alistaire...
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 18:21

J'adressais un sourire à la cousine de James.

Tout le plaisir est pour moi, Maureen.

Aïe. Repas de famille et service à la russe. Quel con, quel con ! Pas de panique, on respire un grand coup, on continue sur sa lancée, au pire, je m'arrangerais pour singer l'un ou l'autre de mes hôtes. Finalement, on était tous les deux en galère...

Fais moi un peu confiance, James, lui murmurai-je.

Ok, je n'étais pas né le cul dans l'or, mais depuis deux ans que je vivais avec mon frère, habitué à dîner avec des grands, j'étais un peu dégrossi, je n'étais plus vraiment le péquenaud voyou de Detroit. Je gardais seulement le deuxième qualificatif.

Assis à table je regardais avec une certaine appréhension les huit couverts. Pourquoi les gens se compliquaient autant la vie ? Ok, ils avaient une réputation à défendre, mais de là à utiliser une dizaine de couvert en un repas !

Prélude de Saint Jacques et son émulsion à la Vanille, déclama d'un ton clair un des trois majordomes

J'observais les trois autres discrètement, et posai serviette sur mes genoux. La grand-mère jeta un regard peu avenant à James. Mmh, de l'eau dans le gaz.

Alors, Alistaire, comment a évolué le cours du pétrole cette semaine ?

Avec un geste signifiant "démerde-toi". Ok, œil pour œil. Je faillis m'étrangler (et me lever pour l'étrangler lui), au lieu de ça, avec un calme affecté, je croisais mes doigts devant moi.

Pour autant que je le sache, la situation n'est pas des plus réjouissantes, mais mon cousin arrive à limiter les dégâts, il trouve toujours le moyen de retomber sur ses pattes. Mais nous ne nous parlons guère, car il tient encore rancune contre mon père, il a dû hériter des gênes irlandais, et surtout leur caractère !

James baratina à l'intention de sa cousin.

*Un autre genre de pétrole ouais... Nouvelle génération. Salaud.*

Pendant que je faisais mon cour exposé, ils avaient plus ou moins commencé à manger. J'essayais donc de ne pas me tromper dans les couverts et coupait un bout de leur plat au nom de trois kilomètres.
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 19:46

La neige couvrait peu à peu les toits d'une couverture blanche. Tout comme mes cheveux, d'ailleurs. Je n'avais rien à faire ni chez moi ni ailleurs, Billy étant surement en train ne frauder je ne savais ou avec je ne savais qui. J'espérais juste que ce n'était pas cette pétasse de Séléna. Mon frère avait déjà une assez mauvaise réputation sans qu'elle en rajoute !! Bref, j'étais sortie, perchée sur des >Jimmy Choo toutes neuves qui me faisaient assez mal aux pieds. Et l'idée du siècle vint me sauver de mon ennui mortel. James. Il serait surement chez lui à se bourrer la gueule, pour changer. Et de plus, ces derniers temps il était souvent seul. Autant s'ennuyer à deux, tant qu'à faire.
Un flocon se glissa dans mon col. Je savais que c'était une mauvaise idée de m'attacher les cheveux. Je frissonnai, continuai mon chemin vers l'hôtel privé de sieur Buchanan. J'aimais bien me moquer de lui pour son snobisme effarant, tout comme de sa lâcheté occasionnelle. Le pire était la fois où il me parla pour la première fois de sa grand-mère. J'ai cru qu'il allait faire dans son froc, cet imbécile. Bon, il y avait de quoi, en même temps... La fameuse grand-mère, je la rencontrai quelques temps plus tard au polo auquel James m'emmena pour la première fois. Je crois qu'elle m'aime bien, mais il fallait voir comment elle regardait son petit-fils. Ça m'aurait presque fait rire si je n'avais pas eu aussi peur des représailles !...

J'étais arrivée à bon port sans une égratignure. Je frappai, saluai le portier d'un joli sourire. Il ne me le rendit pas mais me laissa entrer sans rien dire. Il savait qui j'étais et même s'il ne le savait pas, je ressemblais à toutes les gosses de riches qui devaient entrer dans cet immeuble. Le majordome me fit entrer dans le salon et me dit de patienter, ce que je fis de bonne grâce. C'était quoi ces nouvelles manières ? Enfin, plus rien devait m'étonner de la part de James... Quelle excentricité parfois. On me prit mon manteau, découvrant une robe Prada en soie naturelle rouge grenat. J'avais l'air encore plus pâle là dedans. Mon dernier coup de cœur. Avec une dizaine d'autres robes...

Des bruits de conversations me parvinrent d'une salle que je devinais être la salle à manger, assez loin du salon. Repas de famille ? La suspicion monta en moi.Merde, j'allais devoir rebrousser chemin et me taper cette rédac' que pour une fois j'avais plus que la flemme de faire...
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 20:01

Pour autant que je le sache, la situation n'est pas des plus réjouissantes, mais mon cousin arrive à limiter les dégâts, il trouve toujours le moyen de retomber sur ses pattes. Mais nous ne nous parlons guère, car il tient encore rancune contre mon père, il a dû hériter des gênes irlandais, et surtout leur caractère !

James se força à rire. Il mentait bien ce con. Il savait aussi se servir des couverts. Il était impressionnant. Maureen, pour sa part, ne semblait guère impressionnée par le petit discours qu'il venait d'improviser. Thomas, le Majordomes du rez de chaussée frappa à la porte et entra en toute discrétion. Mais James était tellement à cran qu'il le suivit tout le long du chemin qu'il traça de la porte, au grand fauteuil sculpté sur lequel sa grand mère siégeait, se découpant sur les flammes de la cheminée derrière elle. Elle lui jeta un regard, et - ho seigneur ! - elle sembla lui faire un sourire. Il hallucinait. Ou alors une Saint Jacques n'était pas fraîche.

Rajoutez un couvert, elle est la bienvenue, murmura t elle à Thomas.

Elle bût une gorgée et, tout en se levant, alla vers la porte...

Je crois que j'ai dû me tromper sur votre compte James. Un investissement dans le pétrole, et en plus la visite de votre charmante amie Sarah. Vous m'impressionnez. Poursuivez sur cette voie.

Il eut une secousse. Sarah était là. Elle allait lui sauver la vie. Peut être la vieille allait elle partir, retourner à Karachi, embarquer la cousine et la jeter à Paris. Bref. Il retrouverait un semblant de vie, et tenterait de reprendre Saint Jude par la force...

Mais au regard que lui jeta Maureen, elle ne semblait pas du même avis, bien décidé pensa t il, à lui mener la vie dure. Il ne se rendit même pas compte qu'il saignait du nez, et que cela faisait toxicomane averti...

Entrez, Sarah ma chère, dit Mrs Buchanan-Vanderbilt à la jeune femme qui attendait dans l'encadrement de la porte.
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 20:19

Apparemment le mensonge était plausible, même si le rire de James était forcé sur mon trait d'esprit sur les irlandais. Ou alors il se foutait bien de ma gueule.

*Tu as beau me mépriser parce que je ne suis pas comme toi Buchanan, avoue que je m'en sors pas mal.*

Je ne tiendrais certes pas à un examen plus poussé, mais si j'arrivais à maintenir les apparences. Le mieux serait d'arriver à éviter à James d'aller au Liechtenstein, avoir une dette du genre envers moi le ferait sans doute enrager, et il était craquant quand il était en colère... Stop, pas de pensée de ce genre en bonne compagnie. Je m'autorisais néanmoins un sourire. Comme si je partageais le rire de James. Le majordome sembla apparaître comme par magie auprès de la doyenne. Impressionnant le Thomas... Elle but puis se leva, avant de complimenter James, puis d'enchaîner avec une certaine Sarah. Intéressant. Maureen regarda plutôt salement son cousin. Quelle famille vibrante d'amour... Bizarre de penser ça, mais je m'amusais bien.

James, ton nez est en train de pisser le sang...

Je me rendis compte que je m'étais exprimé comme lorsque j'étais dans la rue, et pas du tout comme celui que je prétendais être. Je sentis le regard soupçonneux de Maureen sur moi. Et merde. Je tendis ma serviette à James qui semblait à moitié halluciné. Peut-être ne digérait-il pas le poisson, avant de me tourner vers sa cousine.

Désolé. J'ai vécu quelques temps à Detroit dans le Michigan, il faut dire que là-bas, ils ne sont pas toujours très distingués, et qu'on a tendance à vite s'imprégner de l'endroit dans lequel on vit, et se défaire de ce genre de tics est assez rude.

Baratin, baratin, baratin ... Je lui offris un sourire, le genre qui en général m'attirait la sympathie des gens, et qui me faisait ressembler à un gamin espiègle.
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 20:33

Une main sur la hanche et l'autre entortillant une mèche rebelle autour de mon index, je regardais le salon qui ne m'étais pas inconnu. Je connaissais James depuis mon arrivée à NY ou presque. Depuis la primaire, on était amis, et Billy détestait ça, d'ailleurs. Il fallait le voir critiquer le "bourge à la cravate de soie"... Moi, ça me faisait sourire, et de toute façon je préférais largement le milieu de James que celui ou nageait Billy. Mon jumeau avait la fâcheuse habitude de se fourrer dans je ne sais quelle histoire douteuse. Le pire est sans doute quand une lettre arrive et que les mots "relations sexuelles au sein du lycée" font pâlir ma pauvre tante ! Enfin, ça ne m'empêche pas de l'adorer. Mais à la maison, seulement...
Je pensais à toutes ces choses lorsque Thomas revint et me fit signe de le suivre. Comme je l'avais deviné, les bruits de conversations venaient de la salle à manger. Je parcourus la distance qui m'en séparais derrière le docile employé qui leur servait de majordome, mais qui ne semblait pas se prendre pour de la merde. Il suffisait de voir sa face arrogante pour le deviner. Ca me donnait presque envie de rire, pour le coup. Mais ce n'était pas le moment. J'avais reconnu la voix douceâtre de l'aïeule Vanderbilt. Aïe. Il allait falloir faire bonne figure...

En arrivant dans la salle à manger, une vieille femme frêle dont la beauté subsistait m'accueillit un sourire aux lèvres, sourire que je lui rendis. Charmeuse et polie, je lui servis les politesses habituelles à ce milieu. J'aimais pourtant cela, tout ce badinage qui cachait souvent un nid de cafard crasseux.

Mme. Vanderbilt ! Quelle surprise ! J'étais venue en pensant rendre visite à James, mais je vois qu'il est bien entouré... Pardon d'intervenir ainsi.

Je grimaçais, gênée. Car oui je l'étais. Dans la vaste salle, où au fond, dans l'âtre, rougeoyait un feu bien vivant, je découvris un James saignant abondamment du nez, assis à côté d'un jeune homme aux allures qui juraient un peu avec le milieu sans pour autant qu'il soit tâche, et une jeune femme blonde, d'une beauté froide qui me fit sentir presque laide. Je reportai mon attention à James, et son état pitoyable me donna une furieuse envie de ricaner. Mon regard légèrement moqueur le fit baisser les yeux. Je me mordis la lèvre et fis bonne figure tandis que Thomas revenait et installait à côté de la jeune femme blonde un attirail de couverts et d'assiettes auxquels j'étais bien heureusement habituée.

Oh... Il ne fallait pas...

Et blablabla. Je m'assis, souris à ma voisine. Pas commode, la demoiselle, visiblement. L'amour suintait du regard qu'elle adressait à James. On aurait dit le portrait craché de sa grand-mère. Le pauvre, il n'était pas gâté !! Je regardais James, lui fit un regard du genre: "détends-toi ou tu va succomber", puis adressai de nouveau un sourire à la mère-grand.
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 20:58

Tiens, tiens une nouvelle arrivante, l'air pas bien maligne...Thomas, pourquoi faut il que vous l'installiez près de moi? enfin, autant faire avec! Si je veux survivre ici il faut que je me fasse des amis, mais c'est mal barré avec celle la, vu qu'elle est venue voir mon cher cousin.... Un salut me semble approprié,

"Bonjour, Maureen, la cousine de James et tu es ?"


Tout cela avec un sourire, ceci dit beaucoup de gens ne m'aiment pas, je suis peut être "trop" aristo, et cet imbécile toujours en train de saigner du nez. Vraiment un toxico! je crois que je l'ai regardé un peu trop méchamment... je decidait d'engager plus certainement la conversation avec ma voisine...

"J'aime beaucoup tes chaussures, Jimmy Choo, non?"

J'espère qu'elle va bien prendre le compliment... ce n'est pas James qui va me servir d'allié dans ce Lycée, tiens d'ailleurs je devrais peut être lui annoncer LA nouvelle...

"James tu es bien a St Jude je me trompe?"

un dernier sourire pour la route avant de le voir blemir encore plus, le nez en sang et le visage décomposé, que c'est réjouissant un cousin qui vous hait!
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 21:42

James, ton nez est en train de pisser le sang...


De toute manière s'il n'avait pas saigné du nez, il l'aurait fait après qu'Alistaire eût usé d'un ton si rude. Mein Gott ! Se prenait il pour le fils de prolétaire de Détroit qu'il était ? "Du nerf, hurla t il dans sa tête à l'adresse d'Alistaire qui ne pouvait pas entendre. Tu es un fils de bonne famille, Seigneur !" Il se rattrapa tandis que James avait pris la serviette qu'il lui tendait pour essuyer le sang qui dégoulinait à flot de son nez. Au même moment entra Sarah, sa meilleure amie. La propre sœur de Billy, le Rival de Saint Jude. Évidement, vu qu'elle sortait d'une bonne famille, et qu'elle n'avait pas fait la une du New York Social Book le nez dans la poudreuse, elle paraissait être un ange aux yeux de Mrs Buchanan-Vanderbilt. Distinguée, élégante et fraîche, elle avait semblé être un bon parti pour James lors du match annuel des Forbes. Ce n'était bien sûr pas envisageable, s'il y avait de l'amour entre eux, c'était avant tout une sorte d'amour fraternel. Elle semblait trouver en James l'élégance et la distinction que n'avait pas Billy. Et lui, il retrouvait peut être l'esprit maternel d'une jeune fille, qui l'aimait pour ce qu'il était, et non pour ce qu'elle aurait voulu qu'il soit. Mrs Buchanan, sans montrer autant d'amour qu'à Maureen, l'appréciait réellement. Et dans ce milieu, avoir une bonne place dans l'estime de cette femme, c'était le ticket d'or pour toute réussite sociale. A n'en pas douter, Maureen irait loin, très très loin. Il était étonnant d'ailleurs que la vieille ne lui ait pas parlé d'une place dans un grand journal, ou d'un stage dans une maison de haute couture. Quand toute cette affaire serait terminée, il faudrait se méfier d'elle. Instantanément il l'imagina entourée de copies d'elle même, sac Hermès à la main, fanion relâché dans les cheveux et jean moulant, perchées sur Prada, parcourant la 5ème pour rejoindre les marches du MET. Et s'y établir tout en haut. D'ailleurs, une fois que la vieille se fut assise elle engagea immédiatement la conversation avec Sarah... Puis, elle relança l'offensive.

"James tu es bien a St Jude je me trompe?"

James, le nez nettoyé avant que la Dictatrice se soit assise, répliqua avec un sourire exagéré :

C'est bien le cas Maureen. D'ailleurs, Sarah est à Constance. Et ma petite amie, Kayla Davis, y est aussi.

Il étendit un sourire aux dents blanche carnassier. Il avait insisté sur les mots "petite amie". Une sorte de bonne carte de visite pour la Mère Grand, qui noterait, il priait pour, ce bon point en sa faveur. Qui plus est, il y ajoutait une menace : fais gaffe, j'ai des soutiens là bas.

Je pense que le bal de la Saint Valentin sera le meilleur moyen pour t'introduire auprès de tout le monde !
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeLun 15 Fév - 23:48

C'est la meilleure façon d'être introduit. Le bal promet d'être superbe cette année.

Je l'avais oublié ce foutu bal. Je n'avais même pas de cavalière. En vérité ce n'était pas vraiment dans mes projets ce genre d'exhibition.

Comme toujours St Jude et Constance vont éblouir la grande scène !

James était avec Kayla... et il avait quand même accepté de s'envoyer en l'air avec moi. Intéressant. A noter quelque part, dans un coin. Je regardais donc Sarah en souriant.

Je suis Alistair Lewis Galloway. Et oui, j'ai bien un lien de parenté avec les pétroles Galloway, mais plutôt lointain.

Je m'enfonçais un peu plus dans le mensonge, atteignant la limite critque, le point de non retour. Je me demandais comment Tristan allait réagir, ça risquait peut-être de lui attirer des ennuis, même si je savais pas vraiment comment. Ça ne pouvait que nous donner un coup de pouce, non ?

J'espère en tout cas que la musique ne sera pas trop mauvaise pour le bal. Il leur arrive de faire de très mauvais choix... C'est le musicien en moi qui s'exprime, excusez-moi.

Merde, il fallait toujours que je donne mon point de vue musical. Bon, en même temps, la "sono" pouvait être pire, genre une discomobile.
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeMar 16 Fév - 1:31

Comme toujours St Jude et Constance vont éblouir la grande scène !

N'était ce pas de l'ironie qui perçait dans sa phrase. James soupira, un peu dépité. Ce con allait finir par trop éblouir, et lui voler la vedette. Il songea un instant à le calmer, puis se dit qu'Alistaire était majeur, qu'il subirait les conséquences que le monde lui infligerait. D'ailleurs, il s'approcha de Sarah, James manqua de rire, tant la démarche était risquée. Puis il avoua ses influence musicale, ce qui dans ce monde passait pour être un crime. Il se rappela la fois où l'on s'était disputé pour savoir qui de Bach ou de Mendhessohn était le meilleur compositeur allemand. L'engueulade fut fameuse, mémorable même. Néanmoins, en ce qu'il s'agissait de musique, Alistaire était le spécialistes. De mélodies douces en tragiques solos, il savait éblouir, ce qui, de son avis de spécialiste, le mènerait loin. Il en était certain. Et charmant tel qu'il était, parfait aussi dans son rôle de descendant d'irlandais, il arrivait, pensa James, à convaincre la Mère Grand, de la véracité de ses origines.

James n'en avait jamais été capable. Il y avait toujours ce truc qui bloquait, cette chose qui détraquait quand il s'agissait de mentir. La morale chrétienne ? Peut être ? Le père Brown, qu'il connaissait pour être son confesseur depuis de nombreuses années, y était peut être pour quelque chose. D'ailleurs, le bonhomme, aussi saint soit il, était plutôt mignon, et le vin aidant, James le trouvait de plus en plus attirant. Peste soit de cette stupidité bien masculine que de ne penser qu'à son propre plaisir. Et puis il voyait déjà le Père Brown, lui envoyer sa croix dans la gueule, en le traitant de monstre hérétique. Il l'imagina en train d'allumer un brasier pour le brûler vif, en plein Central Park. Il éclata de rire, sans le vouloir réellement.

Mais, je pensais, dit il en se reprenant, Maureen ne connait que peu de monde ici, Alistaire l'accompagnerait peut être au bal. Qu'en penses tu ma cousine ?


Loin des risques, loin d'imaginer qu'il risquait de finir au Liechtenstein, James pensait désormais, au vu de la présence de Sarah, qu'à s'amuser. Comme avant, quand l'idée des tortures physiques par des anciens nazi n'était même pas envisageable...
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeMar 16 Fév - 14:21

(HS continue de mettre un "e" a Alistair et j'en connait un qui va pas être content!
HS2 j'espère que ca ne vous dérange pas que je rédige avec "je" )



Je m'amusais bien , ca on pouvait le dire. Il faut avouer que voir mon cher cousin, en train d'éclater de rire après l'évocation des gouts musicaux de son "ami" est très distrayant... même si on ne sait pas bien pourquoi il rit. J'ai cru à un mauvais coup de sa part quand il a proposé à Allistair de m'accompagner, et sous le coup de la surprise j'ai bien failli m'étouffer! Pesant le plus rapidement du monde le pour et le contre dans ma tête, à première vue ce n'était pas encore un de ses coups montés dont James a le secret... Pourquoi pas accepter? enfin attendre déjà d'être invitée officiellement... répondre ensuite. Les manières a la française ! Alistair n'ayant pas l'air décidé, pourquoi pas les abandonner, Oh juste une fois! je suis a NY maintenant!

"Tiens pourquoi pas? vrai que ca fait un peu bizarre d'arriver a un bal de saint Valentin sans cavalier...."

ET s'il refusait.... Trop tard de toute façon j'avais répondu. Et si c'était un coup fourré mon cher cousin subirait les foudres de Grand-mère!
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeMar 16 Fév - 18:49

[HJ : on évite le E siouplait Very Happy]

James éclata de rire. Je haussais un sourcil interrogateur. SOit il avait un truc qui passait pas, soit il s'était royalement miné la tronche, fier à son image de mauvais dandy sans doute. C'était sans doute ce qui m'attirait chez lui, ce joli minois de gosse de bonne famille, Aristo de la racine des cheveux au bout des ongles, qui filait du mauvais coton et qui pensait pouvoir régner sur le monde. Le genre de personne que j'aimais foutre dans la mouise en général. Ça oui, dans le fond, j'étais aussi mauvais que n'importe quel Aristo, sauf que je ne faisais pas de coup de pute pour le pouvoir, mais pour les regarder s'entre-déchirer. Au pays de l'ignominie, le connard est roi.

Une idée sembla traverser l'esprit du Petit Prince. Il se reprit, fit mine d'avoir longuement réfléchi avant de poser sa bombe.

Mais, je pensais, Maureen ne connait que peu de monde ici, Alistaire l'accompagnerait peut être au bal. Qu'en penses tu ma cousine ?

Bombe lâchée, impact imminent. Je le fixai, abasourdi, mais qu'est-ce qui lui prenait ? Oubliait-il que j'étais foutrement pas le type pour qui je me faisais passer ?

Tiens pourquoi pas? vrai que ça fait un peu bizarre d'arriver a un bal de saint Valentin sans cavalier...

Et la cousine qui court ! Je vois, une partie risqué, mon petit Prince ? Soit, jouons. Mais ne vient pas te plaindre des conséquences. Par bonne mesure, avant de répondre, je lui flanquais un bon coup de pied dans le tibia, en guise d'avertissement, qu'il ne pousse pas trop loin, s'il ne voulait pas de trop grandes retombées. Moi je m'en foutais, je ne risquais pas le Liechtenstein, sauf si mère-grand m'y envoyait aussi, elle en semblait bigrement capable.

J'arborais le même sourire affable que j'avais offert au prêtre plus tôt que je destinait cette fois-ci à James et au Dragon.

Mon cher James, c'est une merveilleuse idée que voilà ! persiflai-je d'un ton mielleux et faussement amical.

Sous entendu : Attends voir toi, tu vas me le payer. Sale petit Prince imbu et arrogant. Voulait-il se servir de moi pour porter préjudice à sa tant estimée cousine ? Histoire de l'entraîner dans sa chute si jamais ma véritable identité était percée à jour ? Il apparaissait de toute manière impoli de refuser, alors, autant le faire en digne gentleman irlandais, nop ?

Mademoiselle Maureen, me ferez vous le plaisir de m'accepter comme cavalier en l'honneur du Bal de la Saint Valentin ?

Le tout dit en inclinant légèrement la tête, avec un sourire espiègle et un petit regard malicieux. J'entendis quelqu'un s'étouffer plus ou moins discrètement. Pourvu que ce soit James. Ou le Dragon, dans ce cas là, ça servirait tout le monde.
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeMar 16 Fév - 20:14

Mademoiselle Maureen, me ferez vous le plaisir de m'accepter comme cavalier en l'honneur du Bal de la Saint Valentin ?

"Parfait, pensa le Petit Prince, maintenant je te tiens." Mais qu'avait il en tête ? Oh, rien de bien spécial, mais il pensait, comme tout mégalomane, pouvoir mettre Alistair dans son lit, virer la Frenchie, et régner avec Kayla. Il n'imaginait pas, bien sûr, que Maureen puisse se servir de sa petite amie pour le détruire. Il n'imaginait pas que les origines louches d'Alistair, puissent revenir, ressurgir. Il n'imaginait pas non plus que la vieille fut plus intelligente que lui, et qu'elle voyait son manège. Non, tout cela était impossible à ses yeux.

Il jeta un regard à Sarah, élégante dans sa discrétion. Il lui fit un sourire tandis que l'on servait de "La selle d'Agneau à l'Origan et ses Asperges Grillées" tout en enlevant les assiettes. La vieille regardait, joli spectacle que cette génération foutue qui prenait des airs de grandes personnes. A n'en pas douter, elle n'était pas dupe. Au moins espérait il qu'elle soit impressionnée par son tact, son savoir vivre, et par la qualité de ses relations. En plus il prenait soin de sa chère cousine, en lui faisant rencontrer la fange sociale de Saint Jude. Peut être se ferait elle dépuceler - ou mettre enceinte - et serait renvoyée chez les Soeurs du Couvent du Sacré Coeur, les nonnes, ça Maureen connaissait.

Grand Mère, vous ais je parlé des investissements fructueux qui ont été fait en Asie Centrale, et ma participation financière au Train du Tibet (HJ : qui provoqua une famine et l'éjection de milliers de personnes de leur lieu de vie) ? Cette année, nous tablons sur un bénéfice de soixante quinze pour cent... Un gain de six millions. J'ai par ailleurs financé, sur ma propre cassette, le voyage de l'école Harper du Bronx, à Rome. Ils allaient voir le Saint Père.

Elle lui jeta un regard courroucé, mais moins cruel qu'au début de la soirée.

Inutile de vous vanter, James. La discrétion est l'arme la plus importante de chaque gentleman... Néanmoins, je ne peux m'avouer que surprise d'apprendre cela. Maureeen, ma chérie* vous êtes vous installée dans le loft de votre père ? Et vous Sarah, vous êtes bien silencieuse, cela ne va pas ? Prenez bien soin de ma petite fille chérie à Constance...


Tandis qu'elle s'expliquait, James caressa de sa chaussure le tibia d'Alistair. Que de prises de risques alors qu'une heure auparavant il était destiné à être jeté en pâture des pédophiles en puissance !

Il attaqua la viande d'agneau : saignante à souhait.

* En français dans le texte^^
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeMar 16 Fév - 23:21

Mademoiselle Maureen, me ferez vous le plaisir de m'accepter comme cavalier en l'honneur du Bal de la Saint Valentin ?

Déjà ce n'est pas la peine de me vouvouyer imbécile, Grand-mère a beau être la c'est ridicule! mais bon que répondre a une invitation comme celle-là ceci dit, c'est moi qui l'ai voulu. Non pas moi... mon cher cousin. Il serait ceci dit indécent de refuser, et comme dit plus haut je l'aurais voulu!

Avec plaisir, d'ailleurs ce n'est pas la peine de me vouvoyer

ET mon "dear" cousin qui se remettait a parler, se vanter, sous le regard courroucé de grand-mère, en elle j'étais sure d'avoir une allié si c'était encore un sale coup... d'ailleurs elle me parle, me posant la question de mon installation , terminant par demander a l'amie de James , Sarah de prendre soin de moi a Constance, comme si je n'arrivais pas a m'y faire une place seule. Je n'ai plus qu'a lui répondre,

A merveille, grand mère. Ceci dit le loft est somptueux et énorme, je m'y sent un peu seule, j'ai vraiment hate de faire mon entrer au lycée.

Comme à mon habitude je n'avais pas fait attention a ce qui se passait autour de moi et le plat de résistance avec été servi, "selle d'Agneau à l'Origan et ses Asperges Grillées" , On ne pouvait pas en douter , Grand mère avait fait le menu, c'était la un de ses plats préférés... Malheureusement pas un des miens, La gastronomie Française me manque trop. Comme le dit si bien mon cher père ," plus on s'éloigne de Paris , plus la nourriture est mauvaise". Enfin , je saurait m'y habituer. On ne peut pas manger en paix ou quoi? , je viens de me prendre un coup de pied! que se passe t'il ? un ouragan sous la table? bizarre...
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MessageSujet: Re: "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James   "19h à l'Hotel des Buchanan" - Alistaire&James Icon_minitimeMar 16 Fév - 23:41

Oh, le Bal... Nom de dieu, il me poursuivais ma parole ! Et le pire était que je n'allais pas réussir à endormir la tante pour me barrer de chez moi. Je pouvais toujours espérer que Billy arriverait à me sortir de cette mouise... L'espoir fait vivre, dit-on. James y allait avec Kayla, et Alistair et Maureen y allaient visiblement ensemble. Cette dernière complimenta mes Jimmy Choo sur un ton de fauderche. Je ne suis pas duppe, cocotte. Tes petits sourires ne trompent personne. De toute manière, dans ce milieu, un sourire est le contraire de ce que l'on pense, en général. Tout un art. Je lui retournais un faciès tout aussi faux que le sien. Enfin, qu'en savais-je, peut-être était-ce un ange...

Merci ! Oui, Jimmy Choo, du sur-mesure que j'ai demandé il y a deux semaines. Ton collier est superbe...

Du sur-mesure que je venais d'enfiler et qui me laisserais marcher sur la pointe des pieds encore quelques jours au train où ça allait ! C'était toujours le même topo avec les nouvelles chaussures... Mais celles-là étaient vraiment magnifiques, et j'étais sûre d'être la seule à les avoir ! De grosses fleurs aux pétales voluptueux s'étendaient partout sur mes pieds, et des fils argentés parsemaient le tout de traits lumineux. Superbes. J'étais encore en adoration.
Oh, on reparlait du bal. Bon, et admettons que j'arrive à sortir de l'appartement, ce qui, théoriquement était impossible étant donné que la Tante avait prévu le coup à l'avance, avec qui allait-je m'y rendre? Y aller seule serait idiot. Bon sang... Quel merdier. James semblait plus détendu, tout d'un coup. Etait-ce du mon arrivée improvisée ? Ce n'était pas la première fois que je lui sauvais la mise. S'il voulait se racheter, il pourrait toujours larguer Kayla et aller avec moi. J'imaginai d'avance la tête de Billy si jamais ça se produisait ! Il me sourit, à l'aise. Tout baignait.

Inutile de vous vanter, James. La discrétion est l'arme la plus importante de chaque gentleman... Néanmoins, je ne peux m'avouer que surprise d'apprendre cela. Maureeen, ma chérie* vous êtes vous installée dans le loft de votre père ? Et vous Sarah, vous êtes bien silencieuse, cela ne va pas ? Prenez bien soin de ma petite fille chérie à Constance...

Ma petite chérie... T'inquiète pas mémé, j'en prendrais soin ! Un coin de mes lèvres s'étira vers le haut et je jetai un regard amusé à James, et posai une main sur l'avant-bras de ma voisine.

Je vais bien. Ne vous inquiétez pas, je suis sûre que l'on va très bien s'entendre, toutes les deux. Je la présenterais à mes amies, elle s'intègrera facilement !

Ajoutez à cela un sourire exemplaire et vous obtenez le portrait de famille idéal.La grand-mère fut satisfaite, visiblement, de ma réponse. Nouveau regard à James, avant de reporter mon attention sur Alistair. Un prénom assez noble sur un jeune homme assez beau. Je le regardai plus attentivement, histoire d'en savoir plus sur la personne.
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